""" Abû Ya’qûb Sejestâni est l’un des plus grands penseurs iraniens qui, aux IVe et Ve siècles de l’Hégire (les Xe et XIe siècles de l’ère chrétienne), illustrèrent la période des Imams Fatimides du Caire, en construisant l’édifice de la théosophie et de la philosophie ismaéliennes. Le présent traité, sous un petit volume, est une somme des questions essentielles : l’Un d’abord, dont l’auteur montre qu’il n’est pas, qu’il se situe au-delà de tout attribut. Puis vient la théorie de l’Impératif, du Verbe créateur, de l’Intelligence, de l’Âme et de la nature. L’ouvrage s’achève par une doctrine détaillée de la prophétie, et du rôle tout spécial de Jésus : la Parole de Dieu vivifiant la lettre des religions positives. C’est une christologie exemplaire en terre d’Islam qui conduit à la figure du Résurrecteur, le Mahdî. Sejestânî a ainsi mis en lumière le lien qui unit les deux questions fondamentales de l’Islam ismaélien : l’unité de Dieu et le messianisme. """
""" Abû Ya’qûb Sejestâni est l’un des plus grands penseurs iraniens qui, aux IVe et Ve siècles de l’Hégire (les Xe et XIe siècles de l’ère chrétienne), illustrèrent la période des Imams Fatimides du Caire, en construisant l’édifice de la théosophie et de la philosophie ismaéliennes. Le présent traité, sous un petit volume, est une somme des questions essentielles : l’Un d’abord, dont l’auteur montre qu’il n’est pas, qu’il se situe au-delà de tout attribut. Puis vient la théorie de l’Impératif, du Verbe créateur, de l’Intelligence, de l’Âme et de la nature. L’ouvrage s’achève par une doctrine détaillée de la prophétie, et du rôle tout spécial de Jésus : la Parole de Dieu vivifiant la lettre des religions positives. C’est une christologie exemplaire en terre d’Islam qui conduit à la figure du Résurrecteur, le Mahdî. Sejestânî a ainsi mis en lumière le lien qui unit les deux questions fondamentales de l’Islam ismaélien : l’unité de Dieu et le messianisme. """