Le nom de saint Théophane le Reclus est lié aux richesses spirituelles recueillies dans sa prière, dans sa méditation et dans sa contemplation sur Dieu. Auteur de nombreux ouvrages, traducteur, il a également laissé une abondante correspondance. Les Lettres, aujourd’hui traduites en français, sont le fruit d’un échange épistolaire avec Anastassia Ivanovna Kougoutcheva, jeune femme de la haute société russe, qui, prise dans le tourbillon de la vie mondaine pétersbourgeoise du XIXe siècle, est rongée par des doutes et des interrogations sur celle-ci : « Je suis convaincue que ce n’est pas là la vie. Du mouvement, il y en a beaucoup, mais de vie, point… » L’idée qui domine est que la vie présente n’est pas un but en soi mais une préparation de la vie à venir, conforme à la volonté de Dieu, sorte d’antichambre de la vie éternelle. Le lecteur suit « sur le vif », lettre après lettre, la pédagogie toujours circonstanciée adoptée par le saint homme pour former l’âme d’une jeune femme qui éprouve des difficultés somme toute assez proches de celles d’un fidèle contemporain. De cette introduction à la vie spirituelle, il pourra tirer des réponses, toujours actuelles, à une question essentielle : comment agir au quotidien dans une société indifférente, voire hostile à ce qui concerne le monde spirituel ?
Le nom de saint Théophane le Reclus est lié aux richesses spirituelles recueillies dans sa prière, dans sa méditation et dans sa contemplation sur Dieu. Auteur de nombreux ouvrages, traducteur, il a également laissé une abondante correspondance. Les Lettres, aujourd’hui traduites en français, sont le fruit d’un échange épistolaire avec Anastassia Ivanovna Kougoutcheva, jeune femme de la haute société russe, qui, prise dans le tourbillon de la vie mondaine pétersbourgeoise du XIXe siècle, est rongée par des doutes et des interrogations sur celle-ci : « Je suis convaincue que ce n’est pas là la vie. Du mouvement, il y en a beaucoup, mais de vie, point… » L’idée qui domine est que la vie présente n’est pas un but en soi mais une préparation de la vie à venir, conforme à la volonté de Dieu, sorte d’antichambre de la vie éternelle. Le lecteur suit « sur le vif », lettre après lettre, la pédagogie toujours circonstanciée adoptée par le saint homme pour former l’âme d’une jeune femme qui éprouve des difficultés somme toute assez proches de celles d’un fidèle contemporain. De cette introduction à la vie spirituelle, il pourra tirer des réponses, toujours actuelles, à une question essentielle : comment agir au quotidien dans une société indifférente, voire hostile à ce qui concerne le monde spirituel ?