"Ce livre est une esquisse d’un « album de famille » réalisée d’après quelques notes et des lettres, programmes, articles, coupures de presse, livres, fragments d’un Journal tenu par son père, souvenirs et photographies réunis par un modeste chercheur (Maud Lallement) en hommage à la mémoire de Swâmi, dont on a fêté en 1997 le 100e anniversaire.
Le Dr Hubert Benoit parle ainsi de Swâmi Siddheswarânanda :
La merveilleuse « qualité d’être » qui était la sienne se laissait difficilement percer de façon précise. Les nombreuses personnes qui l’approchèrent étaient si fortement éblouies par la ferveur aimante qui s’éveillait aussitôt en elles qu’il leur était impossible de comprendre avec netteté ce qui les émouvait à ce point. Et puis le Swâmi avait
une extrême pudeur à parler de lui-même. Sans l’aide d’une intuition aiguë, on voyait seulement en lui, sans plus de détails mais avec
évidence, un homme « extraordinaire ». [...]
Certes, l’Ordre de Râmakrishna l’avait envoyé en France pour y faire connaître la haute doctrine du Vedânta. Belur Math poursuivait ainsi l’impulsion donnée par Swâmi Vivekânanda, inaugurée par ce Swâmi, disciple direct de Sri Râmakrishna, lors de sa fulgurante apparition au Parlement des Religions de Chicago. Il s’agissait non pas de convertir l’Occident au Vedânta, mais d’établir une compréhension mutuelle entre les spiritualités de l’Orient et de l’Occident. Cette mission, pour Swâmi Siddheswarânanda, était une passion et il le montra au cours de ses nombreux échanges, pleins d’une entière tolérance, avec les adeptes de toutes les confessions occidentales. Tout en encourageant ses interlocuteurs à persévérer dans leur religion présente, il les invitait à assimiler les vues métaphysiques du Vedânta. Mais, s’il se donnait tout entier à cette mission, c’est son amour des hommes qui le poussait ainsi à les aider dans leur vie."
"Ce livre est une esquisse d’un « album de famille » réalisée d’après quelques notes et des lettres, programmes, articles, coupures de presse, livres, fragments d’un Journal tenu par son père, souvenirs et photographies réunis par un modeste chercheur (Maud Lallement) en hommage à la mémoire de Swâmi, dont on a fêté en 1997 le 100e anniversaire.
Le Dr Hubert Benoit parle ainsi de Swâmi Siddheswarânanda :
La merveilleuse « qualité d’être » qui était la sienne se laissait difficilement percer de façon précise. Les nombreuses personnes qui l’approchèrent étaient si fortement éblouies par la ferveur aimante qui s’éveillait aussitôt en elles qu’il leur était impossible de comprendre avec netteté ce qui les émouvait à ce point. Et puis le Swâmi avait
une extrême pudeur à parler de lui-même. Sans l’aide d’une intuition aiguë, on voyait seulement en lui, sans plus de détails mais avec
évidence, un homme « extraordinaire ». [...]
Certes, l’Ordre de Râmakrishna l’avait envoyé en France pour y faire connaître la haute doctrine du Vedânta. Belur Math poursuivait ainsi l’impulsion donnée par Swâmi Vivekânanda, inaugurée par ce Swâmi, disciple direct de Sri Râmakrishna, lors de sa fulgurante apparition au Parlement des Religions de Chicago. Il s’agissait non pas de convertir l’Occident au Vedânta, mais d’établir une compréhension mutuelle entre les spiritualités de l’Orient et de l’Occident. Cette mission, pour Swâmi Siddheswarânanda, était une passion et il le montra au cours de ses nombreux échanges, pleins d’une entière tolérance, avec les adeptes de toutes les confessions occidentales. Tout en encourageant ses interlocuteurs à persévérer dans leur religion présente, il les invitait à assimiler les vues métaphysiques du Vedânta. Mais, s’il se donnait tout entier à cette mission, c’est son amour des hommes qui le poussait ainsi à les aider dans leur vie."