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YANG CHU Lie-Tseu suivi du Jardin du plaisir Librairie Eklectic

Lie-Tseu suivi du Jardin du plaisir

Auteur : YANG CHU
Editeur : MYOHO
Nombre de pages : 143
Date de parution : 20/04/2012
Forme : Livre ISBN : 9782916671130
MYOHO03

NEUF habituellement en stock
Prix : 16.20€

La philosophie taoïste est une philosophie du naturalisme, et l’obéissance aux lois de la nature son premier axiome. Yang Chu et Lie Tseu partent du même point –l’observation et l’étude pénétrantes de la nature. Ils postulent l’existence d’une chose naturelle, ni bonne ni mauvaise en soi. Et pour les deux penseurs, une moralité couramment admise constitue une entrave.

Ils acceptent également la doctrine du vol universel de la nature –où toutes les choses qui y existent constituent la propriété commune, et où elles sont toutes volées– qui est purement taoïste. Il en est de même pour la doctrine de l’indifférence : le vrai taoïste minimise les désirs et envies.

Là où les deux penseurs divergent c’est dans la théorie de la conduite comme séparée de la spéculation métaphysique. Pour Yang Chu, la vie est dominée et limitée par les sens, l’homme ne doit renoncer à rien, ni ne doit se battre pour rien. Aussi il aboutit à une philosophie de vie tout à fait logique et amorale, dans laquelle la vie et l’expression de la vie sont centrées dans les sens, et où cultiver les sens est la loi essentielle et leur gratification, l’objet ultime.

Lie Tseu, essentiellement métaphysicien, plonge dans l’inconnaissable. Pour lui, la vie est une force étrangère, inerte, passive et féconde, imperméable, intangible et mystérieuse. C’est à la compréhension de cette force résidant derrière tous les phénomènes naturels que Lie Tseu encourage son disciple. Apprenez à connaître le Tao qui est la voie de la nature ; laissez-vous dériver pour vous unir à la nature. Les désirs et leur satisfaction n’ont aucune place dans cette philosophie.

Ainsi pour Yang Chu les sens sont tout, et leur satisfaction la seule chose qui importe. Pour Lie Tseu, sans contrainte et renonciation, on ne peut rien atteindre, car la voie du Tao est fermée. La philosophie de Yang Chu serait donc une philosophie de la joie et du contentement caractéristiques de la jeunesse, et celle de Lie Tseu, une philosophie de la passivité et de l’introspection qui siérait plutôt à la vieillesse.


La philosophie taoïste est une philosophie du naturalisme, et l’obéissance aux lois de la nature son premier axiome. Yang Chu et Lie Tseu partent du même point –l’observation et l’étude pénétrantes de la nature. Ils postulent l’existence d’une chose naturelle, ni bonne ni mauvaise en soi. Et pour les deux penseurs, une moralité couramment admise constitue une entrave.

Ils acceptent également la doctrine du vol universel de la nature –où toutes les choses qui y existent constituent la propriété commune, et où elles sont toutes volées– qui est purement taoïste. Il en est de même pour la doctrine de l’indifférence : le vrai taoïste minimise les désirs et envies.

Là où les deux penseurs divergent c’est dans la théorie de la conduite comme séparée de la spéculation métaphysique. Pour Yang Chu, la vie est dominée et limitée par les sens, l’homme ne doit renoncer à rien, ni ne doit se battre pour rien. Aussi il aboutit à une philosophie de vie tout à fait logique et amorale, dans laquelle la vie et l’expression de la vie sont centrées dans les sens, et où cultiver les sens est la loi essentielle et leur gratification, l’objet ultime.

Lie Tseu, essentiellement métaphysicien, plonge dans l’inconnaissable. Pour lui, la vie est une force étrangère, inerte, passive et féconde, imperméable, intangible et mystérieuse. C’est à la compréhension de cette force résidant derrière tous les phénomènes naturels que Lie Tseu encourage son disciple. Apprenez à connaître le Tao qui est la voie de la nature ; laissez-vous dériver pour vous unir à la nature. Les désirs et leur satisfaction n’ont aucune place dans cette philosophie.

Ainsi pour Yang Chu les sens sont tout, et leur satisfaction la seule chose qui importe. Pour Lie Tseu, sans contrainte et renonciation, on ne peut rien atteindre, car la voie du Tao est fermée. La philosophie de Yang Chu serait donc une philosophie de la joie et du contentement caractéristiques de la jeunesse, et celle de Lie Tseu, une philosophie de la passivité et de l’introspection qui siérait plutôt à la vieillesse.