"La Shivastotrâvalî est considérée comme le chef-d´oeuvre de la Bhakti, lyrisme dévotionnel, propre à l´école Pratyabhijnâ du ""Shivaïsme non-dualiste du Kashmir"". Utpaladeva, l´auteur le plus représentatif de cette école, ne fut pas seulement un poète mais un philosophe et un musicien (sangîtâcârya). On sait peu de chose sur sa vie, si ce n´est qu´il fut brahmane, qu´il eut un fils, Vibhramâkara, qu´il vécut au Kashmir au Xe siècle. Outre la Shivastotrâvalî, il écrivit les Îshvarapratyabhijnâkârikâs et la Siddhitrayî, oeuvres philosophiques, quelques commentaires et un ouvrage sur la musique, malheureusement perdu.
Les Hymnes de louange à Shiva (Shivastotrâvalî) se compose de quatre cent cinquante hymnes versifiés, en langue sanskrite... Ils furent découvert après sa mort, tous mélangés, épars par deux disciples; un troisième disciple, Vishvâvartta, les structura en vingt chants, afin de les manifester sous la forme d´un recueil de poèmes.
Jusqu´au XIIIe siècle, les Hymnes d´Utpaladeva, chantés, psalmodiés par les shivaïtes, sont partie constituante de leur tradition. A la fin de ce siècle, le Kashmir tombe sous le joug d´envahisseurs musulmans. L´oeuvre d´Utpaladeva se trouve entièrement occultée, jusqu´à la fin du XVIIIe, où elle resurgit, malgré tout."
"La Shivastotrâvalî est considérée comme le chef-d´oeuvre de la Bhakti, lyrisme dévotionnel, propre à l´école Pratyabhijnâ du ""Shivaïsme non-dualiste du Kashmir"". Utpaladeva, l´auteur le plus représentatif de cette école, ne fut pas seulement un poète mais un philosophe et un musicien (sangîtâcârya). On sait peu de chose sur sa vie, si ce n´est qu´il fut brahmane, qu´il eut un fils, Vibhramâkara, qu´il vécut au Kashmir au Xe siècle. Outre la Shivastotrâvalî, il écrivit les Îshvarapratyabhijnâkârikâs et la Siddhitrayî, oeuvres philosophiques, quelques commentaires et un ouvrage sur la musique, malheureusement perdu.
Les Hymnes de louange à Shiva (Shivastotrâvalî) se compose de quatre cent cinquante hymnes versifiés, en langue sanskrite... Ils furent découvert après sa mort, tous mélangés, épars par deux disciples; un troisième disciple, Vishvâvartta, les structura en vingt chants, afin de les manifester sous la forme d´un recueil de poèmes.
Jusqu´au XIIIe siècle, les Hymnes d´Utpaladeva, chantés, psalmodiés par les shivaïtes, sont partie constituante de leur tradition. A la fin de ce siècle, le Kashmir tombe sous le joug d´envahisseurs musulmans. L´oeuvre d´Utpaladeva se trouve entièrement occultée, jusqu´à la fin du XVIIIe, où elle resurgit, malgré tout."