"Si l´on cherche ce qui a préservé la société hindoue, ce qui lui a permis de s´adapter à travers les siècles, d´assimiler ce qui lui était étranger, il faut bien admettre un fort attachement des populations à une société traditionnelle qui respectait les différentes coutumes, privilèges, particularismes associés et coordonnés, certes suivant une hiérarchie, mais une hiérarchie extérieure, qui laissait libre l´être de lumière auquel nul n´interdisait de suivre tel ou tel chemin, telle ou telle méthode, tel ou tel "" dieu "".
On verra que l´étonnant article publié dans Le Monde en 1974 sous le titre "" Hindouisme hippie "" remet dans leur juste perspective la question des drogues qui est l´un des problèmes de l´Occident ; et l´étude consacrée à "" l´Inde face au XXIème siècle "" fournit nombre de renseignements historiques de première main non seulement sur l´origine des problèmes sociaux et politiques de ce pays, amis aussi sur les contributions que sa sagesse, si on pouvait l´entendre, pourrait apporter à l´ensemble de l´humanité.
L´aspect de l´hindouisme sur lequel Daniélou insiste enfin, c´est ce respect écologique lié à la conscience, à l´évidence faudrait-il dire, de l´unité de la création. L´homme n´y a jamais été considéré comme le propriétaire du monde manifesté. Chaque dieu est associé au moins à un animal et à une plante : l´un reflète l´autre, le représente, lui correspond dans l´échelle du créé.
Aujourd´hui que l´hindouisme est si volontiers présenté comme un nouveau fanatisme, certaines mises au point s´imposaient à l´éditeur. On les trouvera réunies en postface plutôt qu´en préalable à cette approche de l´hindouisme dans laquelle certains trouveront peut-être des indications pour leur propre réalisation : les arts traditionnels, la musique, le symbolisme, l´érotisme, la philosophie, la métaphysique sont autant de voies, autant d´approches, autant de manières d´épanouir sa vraie nature, de "" devenir ce que l´on est ""."
"Si l´on cherche ce qui a préservé la société hindoue, ce qui lui a permis de s´adapter à travers les siècles, d´assimiler ce qui lui était étranger, il faut bien admettre un fort attachement des populations à une société traditionnelle qui respectait les différentes coutumes, privilèges, particularismes associés et coordonnés, certes suivant une hiérarchie, mais une hiérarchie extérieure, qui laissait libre l´être de lumière auquel nul n´interdisait de suivre tel ou tel chemin, telle ou telle méthode, tel ou tel "" dieu "".
On verra que l´étonnant article publié dans Le Monde en 1974 sous le titre "" Hindouisme hippie "" remet dans leur juste perspective la question des drogues qui est l´un des problèmes de l´Occident ; et l´étude consacrée à "" l´Inde face au XXIème siècle "" fournit nombre de renseignements historiques de première main non seulement sur l´origine des problèmes sociaux et politiques de ce pays, amis aussi sur les contributions que sa sagesse, si on pouvait l´entendre, pourrait apporter à l´ensemble de l´humanité.
L´aspect de l´hindouisme sur lequel Daniélou insiste enfin, c´est ce respect écologique lié à la conscience, à l´évidence faudrait-il dire, de l´unité de la création. L´homme n´y a jamais été considéré comme le propriétaire du monde manifesté. Chaque dieu est associé au moins à un animal et à une plante : l´un reflète l´autre, le représente, lui correspond dans l´échelle du créé.
Aujourd´hui que l´hindouisme est si volontiers présenté comme un nouveau fanatisme, certaines mises au point s´imposaient à l´éditeur. On les trouvera réunies en postface plutôt qu´en préalable à cette approche de l´hindouisme dans laquelle certains trouveront peut-être des indications pour leur propre réalisation : les arts traditionnels, la musique, le symbolisme, l´érotisme, la philosophie, la métaphysique sont autant de voies, autant d´approches, autant de manières d´épanouir sa vraie nature, de "" devenir ce que l´on est ""."