
		De 1911, date à laquelle il entama ses études de philosophie, jusqu’à la  veille de sa mort en 1951, Ludwig Wittgenstein entretint une abondante  correspondance avec des philosophes fort célèbres, et d’autres moins  connus, ainsi qu’avec de grands intellectuels. 
De ses maîtres en  logique des années 1910, Gottlob Frege et Bertrand Russell, à ses  collègues, élèves et disciples des années de Cambridge, en passant par  les économistes John Maynard Keynes ou Piero Sraffa ou l’architecte Paul  Engelmann, l’ouvrage regroupe l´ensemble de ces échanges. 
Au fil de  cette riche activité épistolaire se découvre un penseur désavouant  l’esprit de système sur lequel il avait d’abord misé, ne cessant de  remettre sur le métier ses questions en vue d’un livre toujours resté à  venir, et convaincu que seule la discussion philosophique peut instruire  dans le courage de la pensée. Sa correspondance dévoile aussi un  intellectuel partageant avec George Edward Moore une véritable passion  pour la musique, se nourrissant de littérature à travers un très large  éventail de lectures, et attentif à la découverte freudienne. Elle  révèle enfin un homme d’une intransigeance totale aussi bien à l’égard  de lui-même qu’à l’égard de ses proches, mais doté d’un bel humour  pince-sans-rire. Tant la personnalité de Wittgenstein que sa démarche  philosophique s´éclairent ainsi d’un jour inattendu.

De 1911, date à laquelle il entama ses études de philosophie, jusqu’à la  veille de sa mort en 1951, Ludwig Wittgenstein entretint une abondante  correspondance avec des philosophes fort célèbres, et d’autres moins  connus, ainsi qu’avec de grands intellectuels. 
De ses maîtres en  logique des années 1910, Gottlob Frege et Bertrand Russell, à ses  collègues, élèves et disciples des années de Cambridge, en passant par  les économistes John Maynard Keynes ou Piero Sraffa ou l’architecte Paul  Engelmann, l’ouvrage regroupe l´ensemble de ces échanges. 
Au fil de  cette riche activité épistolaire se découvre un penseur désavouant  l’esprit de système sur lequel il avait d’abord misé, ne cessant de  remettre sur le métier ses questions en vue d’un livre toujours resté à  venir, et convaincu que seule la discussion philosophique peut instruire  dans le courage de la pensée. Sa correspondance dévoile aussi un  intellectuel partageant avec George Edward Moore une véritable passion  pour la musique, se nourrissant de littérature à travers un très large  éventail de lectures, et attentif à la découverte freudienne. Elle  révèle enfin un homme d’une intransigeance totale aussi bien à l’égard  de lui-même qu’à l’égard de ses proches, mais doté d’un bel humour  pince-sans-rire. Tant la personnalité de Wittgenstein que sa démarche  philosophique s´éclairent ainsi d’un jour inattendu.
