Voici traduit, pour la première fois en français, le « Zhongyong » (Ve siècle avant J.-C. environ), un des « Quatre Livres » fondamentaux du néoconfucianisme, accompagné du commentaire de Zhu Xi (1130-1200), grand néoconfucéen de la dynastie des Song.
Instituée en doctrine politique orthodoxe, la pensée de Zhu Xi s´imposera dans la vie politique et sociale de la Chine en tant qu´idéologie d´État, et cela jusqu´à l´effondrement de l´empire. Le rayonnement de sa personnalité, son engagement social et politique, son œuvre furent exceptionnels : après Confucius et Mencius, Zhu Xi a influencé non seulement la société et les institutions de la Chine, mais aussi celles de l´Asie de l´Est, du XIVe siècle jusqu´à nos jours.
Dans cet ouvrage, Diana Arghiresco, philosophe et sinologue, se livre à une réflexion herméneutique visant à mettre en dialogue les sources de la pensée chinoise et le fonds grec de la philosophie occidentale. Elle tisse ainsi un lien entre le traducteur, le lecteur occidental, le texte chinois ancien et son commentaire chinois de l´époque classique. Son interprétation interculturelle met en lumière deux strates simultanées de cohérence du texte : un sens restreint visant la société, plus particulièrement la conduite humaine, et un autre qui contient le premier et se réfère à l´ordre naturel, à la totalité continue, à la complétude de la réalité.
Voici traduit, pour la première fois en français, le « Zhongyong » (Ve siècle avant J.-C. environ), un des « Quatre Livres » fondamentaux du néoconfucianisme, accompagné du commentaire de Zhu Xi (1130-1200), grand néoconfucéen de la dynastie des Song.
Instituée en doctrine politique orthodoxe, la pensée de Zhu Xi s´imposera dans la vie politique et sociale de la Chine en tant qu´idéologie d´État, et cela jusqu´à l´effondrement de l´empire. Le rayonnement de sa personnalité, son engagement social et politique, son œuvre furent exceptionnels : après Confucius et Mencius, Zhu Xi a influencé non seulement la société et les institutions de la Chine, mais aussi celles de l´Asie de l´Est, du XIVe siècle jusqu´à nos jours.
Dans cet ouvrage, Diana Arghiresco, philosophe et sinologue, se livre à une réflexion herméneutique visant à mettre en dialogue les sources de la pensée chinoise et le fonds grec de la philosophie occidentale. Elle tisse ainsi un lien entre le traducteur, le lecteur occidental, le texte chinois ancien et son commentaire chinois de l´époque classique. Son interprétation interculturelle met en lumière deux strates simultanées de cohérence du texte : un sens restreint visant la société, plus particulièrement la conduite humaine, et un autre qui contient le premier et se réfère à l´ordre naturel, à la totalité continue, à la complétude de la réalité.