"Pour les philosophes, les poètes, les gens de goût, voici un livre qui marquera notre siècle : l´œuvre de Tchouang-tseu, enfin accessible, dans une traduction intégrale et sérieuse, à tous ceux qui désirent en savoir plus long sur le tao que ce que nous en dit le Lao-tseu. Alors que les Allemands, les Anglais, etc., disposaient de versions, imparfaites sans doute, et parfois mutilées, mais honnêtes dans leur intention, quiconque chez nous voulait aborder Tchouang-tseu devait passer par l´adaptation du Père Wieger, ou étudier le polonais et lire Tchouang-tseu dans l´excellente version qu´en procurèrent les sinologues de Varsovie.
Nous lui épargnons ce détour. Ce Tchouang-tseu complet fut traduit par M. Liou Kia-hway à qui nous devons déjà le Lao-tseu; pour comble de chance, M. Demiéville a bien voulu relire M. Liou. C´est dire à quel point cette traduction est fiable : mais s´agissant d´un des cinq ou six philosophes qui ont pensé pour de bon sur la terre depuis qu´il est une écriture, d´un écrivain parmi les plus forts, les plus brillants, les plus poétiques de la Chine, il ne fallait pas moins, pour lui rendre justice, que la conjonction d´un Chinois taoïste, qui vit en France depuis des dizaines d´années, et du maître de la sinologie - particulièrement versé dans le Tchouang-tseu. Ainsi pourvu des textes capitaux, tout philosophe français, tout poète français, tout Français, tout lecteur de notre langue pourra s´initier à l´une des philosophies les plus riches de sens sous l´apparent non-sens."
"Pour les philosophes, les poètes, les gens de goût, voici un livre qui marquera notre siècle : l´œuvre de Tchouang-tseu, enfin accessible, dans une traduction intégrale et sérieuse, à tous ceux qui désirent en savoir plus long sur le tao que ce que nous en dit le Lao-tseu. Alors que les Allemands, les Anglais, etc., disposaient de versions, imparfaites sans doute, et parfois mutilées, mais honnêtes dans leur intention, quiconque chez nous voulait aborder Tchouang-tseu devait passer par l´adaptation du Père Wieger, ou étudier le polonais et lire Tchouang-tseu dans l´excellente version qu´en procurèrent les sinologues de Varsovie.
Nous lui épargnons ce détour. Ce Tchouang-tseu complet fut traduit par M. Liou Kia-hway à qui nous devons déjà le Lao-tseu; pour comble de chance, M. Demiéville a bien voulu relire M. Liou. C´est dire à quel point cette traduction est fiable : mais s´agissant d´un des cinq ou six philosophes qui ont pensé pour de bon sur la terre depuis qu´il est une écriture, d´un écrivain parmi les plus forts, les plus brillants, les plus poétiques de la Chine, il ne fallait pas moins, pour lui rendre justice, que la conjonction d´un Chinois taoïste, qui vit en France depuis des dizaines d´années, et du maître de la sinologie - particulièrement versé dans le Tchouang-tseu. Ainsi pourvu des textes capitaux, tout philosophe français, tout poète français, tout Français, tout lecteur de notre langue pourra s´initier à l´une des philosophies les plus riches de sens sous l´apparent non-sens."