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Wang Yi & Jiang Ji & Ding Gao  Trois traités sur le portrait Librairie Eklectic

Trois traités sur le portrait

Auteur : Wang Yi & Jiang Ji & Ding Gao
Editeur : BELLES LETTRES         collection : Bibliothèque chinoise
Nombre de pages : 494
Date de parution : 04/04/2025
Forme : Livre ISBN : 9782251456911
BL529

NEUF habituellement en stock
Prix : 49.00€

La peinture de portraits représente sous les deux dernières dynasties l´essentiel de la production picturale chinoise. Mais à l´époque des Ming et des Qing, les portraits n´entrent pas dans les collections et sont réservés à un usage privé, le plus souvent accompagné d´un rituel.
Les trois seuls traités consacrés à la technique picturale du portrait de l´histoire de l´art chinoise sont ici réunis et intégralement traduits : Secrets pour tracer les portraits (Xiexiang mijue 寫像秘訣, vers 1360) de Wang Yi 王繹 (vers 1333-vers 1368) ; Secrets pour transmettre l´esprit (Chuanshen miyao 傳神秘要) de Jiang Ji 蔣驥 (1714-1787) - inédit en langues occidentales - et Secrets pour tracer la vérité (Xiezhen mijue 寫真秘訣) de Ding Gao 丁皋 (?-1761), complété par son fils Ding Yicheng 丁以誠 (actif fin XVIIIe-début XIXe siècle).
Ces oeuvres nous donnent accès à un vocabulaire spécifique, apparenté d´une part à la physiognomonie et d´autre part à la peinture de « montagnes et eaux », le paysage pictural et littéraire traditionnel. Ce sont ainsi les lignes de force d´un visage qui sont scrutées, les alternances entre yin - le foncé - et yang - le clair - qui sont mises en valeur afin d´en faire ressortir les reliefs, mais sans aucun lien avec les lois de l´optique. Pourtant la méthode « occidentale » (xiyang), mentionnée et reconnue, n´est pas utilisée.
Outre leur intérêt à la fois théorique et pratique, ces traités nous offrent également un aperçu du rôle social des portraits et nous renseignent sur le statut des artistes attachés à cette activité.


La peinture de portraits représente sous les deux dernières dynasties l´essentiel de la production picturale chinoise. Mais à l´époque des Ming et des Qing, les portraits n´entrent pas dans les collections et sont réservés à un usage privé, le plus souvent accompagné d´un rituel.
Les trois seuls traités consacrés à la technique picturale du portrait de l´histoire de l´art chinoise sont ici réunis et intégralement traduits : Secrets pour tracer les portraits (Xiexiang mijue 寫像秘訣, vers 1360) de Wang Yi 王繹 (vers 1333-vers 1368) ; Secrets pour transmettre l´esprit (Chuanshen miyao 傳神秘要) de Jiang Ji 蔣驥 (1714-1787) - inédit en langues occidentales - et Secrets pour tracer la vérité (Xiezhen mijue 寫真秘訣) de Ding Gao 丁皋 (?-1761), complété par son fils Ding Yicheng 丁以誠 (actif fin XVIIIe-début XIXe siècle).
Ces oeuvres nous donnent accès à un vocabulaire spécifique, apparenté d´une part à la physiognomonie et d´autre part à la peinture de « montagnes et eaux », le paysage pictural et littéraire traditionnel. Ce sont ainsi les lignes de force d´un visage qui sont scrutées, les alternances entre yin - le foncé - et yang - le clair - qui sont mises en valeur afin d´en faire ressortir les reliefs, mais sans aucun lien avec les lois de l´optique. Pourtant la méthode « occidentale » (xiyang), mentionnée et reconnue, n´est pas utilisée.
Outre leur intérêt à la fois théorique et pratique, ces traités nous offrent également un aperçu du rôle social des portraits et nous renseignent sur le statut des artistes attachés à cette activité.