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Ce livre n´est pas au sens strict une anthologie de la littérature japonaise, mais plutôt un survol « impressionniste » de l´âme poétique du Japon.
Aux temps anciens émergent des brumes de la première histoire les empereurs mythiques aux chronologies incertaines et les légendes des myriades de divinités du shinto, la Voie des Dieux dans un grand souffle épique que se transmettent oralement les bardes et les aèdes.
Puis vint, tardivement, l´écriture, importée de Chine, qui permet la première diffusion des anciennes anthologies poétiques où se révèlent les amours nostalgiques de délicats poètes. Elle nous livre aussi les premiers écrits mystiques du bouddhisme japonais.
Au Xe siècle, des contes: les Monogatari (ou Récits de choses) et des chroniques: les Soshi (ou Notes écrites au fil du pinceau) donnent à la prose poétique ses lettres de noblesse.
Après une longue période de paix, le temps des guerres civiles n´empêche pas une nouvelle forme particulière de théâtre poétique d´apparaître, le No. Il unit avec une préciosité particulière la parole, le chant, la danse et la musique. Deux No célèbres sont ici présentés en totalité: La Robe de plumes et Le Vent dans les pins; plusieurs autres sont évoqués.
Avec le X VIe siècle vient le temps des poèmes courts, les Haïku, notations furtives, évocations discrètes en trois vers de 7-5-7 syllabes qui suffisent à donner le sens de la vie.
Enfin, à notre époque, l´auteur a eu la chance de se lier d´amitié avec deux grands poètes: une religieuse bouddhiste apparentée à la famille impériale et un célèbre potier de Kyoto. On retrouve dans leurs oeuvres toute l´âme poétique du Japon, qui continue à se manifester au delà des épreuves et de l´adversité.
Ophtalmologiste, praticien et théoricien de la calligraphie chinoise et japonaise et de nombre d´arts martiaux traditionnels, Claude Durix est l´auteur dans la même collection du Potier de Kyoto et d´Écrire l´éternité."
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Ce livre n´est pas au sens strict une anthologie de la littérature japonaise, mais plutôt un survol « impressionniste » de l´âme poétique du Japon.
Aux temps anciens émergent des brumes de la première histoire les empereurs mythiques aux chronologies incertaines et les légendes des myriades de divinités du shinto, la Voie des Dieux dans un grand souffle épique que se transmettent oralement les bardes et les aèdes.
Puis vint, tardivement, l´écriture, importée de Chine, qui permet la première diffusion des anciennes anthologies poétiques où se révèlent les amours nostalgiques de délicats poètes. Elle nous livre aussi les premiers écrits mystiques du bouddhisme japonais.
Au Xe siècle, des contes: les Monogatari (ou Récits de choses) et des chroniques: les Soshi (ou Notes écrites au fil du pinceau) donnent à la prose poétique ses lettres de noblesse.
Après une longue période de paix, le temps des guerres civiles n´empêche pas une nouvelle forme particulière de théâtre poétique d´apparaître, le No. Il unit avec une préciosité particulière la parole, le chant, la danse et la musique. Deux No célèbres sont ici présentés en totalité: La Robe de plumes et Le Vent dans les pins; plusieurs autres sont évoqués.
Avec le X VIe siècle vient le temps des poèmes courts, les Haïku, notations furtives, évocations discrètes en trois vers de 7-5-7 syllabes qui suffisent à donner le sens de la vie.
Enfin, à notre époque, l´auteur a eu la chance de se lier d´amitié avec deux grands poètes: une religieuse bouddhiste apparentée à la famille impériale et un célèbre potier de Kyoto. On retrouve dans leurs oeuvres toute l´âme poétique du Japon, qui continue à se manifester au delà des épreuves et de l´adversité.
Ophtalmologiste, praticien et théoricien de la calligraphie chinoise et japonaise et de nombre d´arts martiaux traditionnels, Claude Durix est l´auteur dans la même collection du Potier de Kyoto et d´Écrire l´éternité."