Le staretz Silouane est né en 1866 dans la province de Tambov, en Russie Centrale. A 26 ans, après la jeunesse rude, voire agitée, d´un simple paysan, il décidé, en 1892, de se faire moine au Mont Athos, dans le monastère russe de Saint-Pantaleimon. Il y vécut quarante-six ans une vie apparemment ordinaire, rendant service au moulin et surtout à l´économat, avant d´y mourir en 1938. Il a été canonisé le 26 novembre 1987. En réalité, une expérience spirituelle de grande qualité avait habité cette vie : expérience longuement mûrie et appronfondie avant d´être livrée, dans les dernières années de sa vie, sous la forme d´écrits spirituels dont on trouve ici des extraits particulièrement significatifs. On ne peut qu´admirer la simplicité de sa pensée ; elle n´est pas autre chose que l´enseignement traditionnel des Pères, revécu et expérimenté par un homme dévoré d´une exceptionnelle nostalgie de Dieu et d´une immense tendresse pour les hommes. " Elle est douce, la grâce de l´Esprit Saint, et infinie la bonté du Seigneur ". (Page 48).
Le staretz Silouane est né en 1866 dans la province de Tambov, en Russie Centrale. A 26 ans, après la jeunesse rude, voire agitée, d´un simple paysan, il décidé, en 1892, de se faire moine au Mont Athos, dans le monastère russe de Saint-Pantaleimon. Il y vécut quarante-six ans une vie apparemment ordinaire, rendant service au moulin et surtout à l´économat, avant d´y mourir en 1938. Il a été canonisé le 26 novembre 1987. En réalité, une expérience spirituelle de grande qualité avait habité cette vie : expérience longuement mûrie et appronfondie avant d´être livrée, dans les dernières années de sa vie, sous la forme d´écrits spirituels dont on trouve ici des extraits particulièrement significatifs. On ne peut qu´admirer la simplicité de sa pensée ; elle n´est pas autre chose que l´enseignement traditionnel des Pères, revécu et expérimenté par un homme dévoré d´une exceptionnelle nostalgie de Dieu et d´une immense tendresse pour les hommes. " Elle est douce, la grâce de l´Esprit Saint, et infinie la bonté du Seigneur ". (Page 48).