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SCHOLEM Gershom G. Sur Jonas, la lamentation et le judaïsme Librairie Eklectic

Sur Jonas, la lamentation et le judaïsme

Auteur : SCHOLEM Gershom G.
Editeur : BAYARD         collection : BIBLE ET PHILOSOPHIE
Nombre de pages : 0
Date de parution : 01/03/2007
Forme : Livre ISBN : 9782705680183
BAY98

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 19.00€

"Ces trois textes, jusque-là inconnus en France, s’enchaînent logiquement : d’une méditation sur la prophétie et la justice, à l’occasion d’un commentaire de Jonas, Scholem en vient à s’interroger sur le sens des lamentations dans la Bible, donc également sur Job et Isaïe, et il en tire une leçon sur les deux pôles de la conduite qu’il entend suivre lui-même : le sens du silence, car Dieu ne répond jamais aux lamentations, et l’éducation personnelle à l’endurance : se préparer à quitter l’Allemagne pour ce qui, à l’époque, n’était pas autre chose qu’une aventure très risquée. Cette éducation gravite autour d’une thèse : « Sion n’est pas une métaphore » ; il envisage désormais l’approfondissement de celles des sources juives qui avaient jusqu’alors été négligées pour en faire une discipline supérieure, spirituelle, morale et, finalement, politique. Ces textes fournissent, en outre, un document historique sur l’atmosphère juive allemande des années 1920.
********
Gershom Scholem (1897-1982) a durablement bouleversé la conception que le judaïsme avait de lui-même en exhumant des sources qui ont peu a peu dessiné le continent kabbalistique dont il fut l’« inventeur » ou le premier grand explorateur ; la « révolution » qui en a découlé fut que le centre actif et dynamique de l’histoire juive interne devint la mystique et non plus le rationalisme talmudique, de même que les courants hérétiques du messianisme apocalyptique furent mis alors au premier plan comme causes déterminantes de l’histoire juive en Europe après l’exil d’Espagne. Émigré en Palestine dès 1923, Scholem a contribué directement à l’édification de l’Université hébraïque de Jérusalem ."


"Ces trois textes, jusque-là inconnus en France, s’enchaînent logiquement : d’une méditation sur la prophétie et la justice, à l’occasion d’un commentaire de Jonas, Scholem en vient à s’interroger sur le sens des lamentations dans la Bible, donc également sur Job et Isaïe, et il en tire une leçon sur les deux pôles de la conduite qu’il entend suivre lui-même : le sens du silence, car Dieu ne répond jamais aux lamentations, et l’éducation personnelle à l’endurance : se préparer à quitter l’Allemagne pour ce qui, à l’époque, n’était pas autre chose qu’une aventure très risquée. Cette éducation gravite autour d’une thèse : « Sion n’est pas une métaphore » ; il envisage désormais l’approfondissement de celles des sources juives qui avaient jusqu’alors été négligées pour en faire une discipline supérieure, spirituelle, morale et, finalement, politique. Ces textes fournissent, en outre, un document historique sur l’atmosphère juive allemande des années 1920.
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Gershom Scholem (1897-1982) a durablement bouleversé la conception que le judaïsme avait de lui-même en exhumant des sources qui ont peu a peu dessiné le continent kabbalistique dont il fut l’« inventeur » ou le premier grand explorateur ; la « révolution » qui en a découlé fut que le centre actif et dynamique de l’histoire juive interne devint la mystique et non plus le rationalisme talmudique, de même que les courants hérétiques du messianisme apocalyptique furent mis alors au premier plan comme causes déterminantes de l’histoire juive en Europe après l’exil d’Espagne. Émigré en Palestine dès 1923, Scholem a contribué directement à l’édification de l’Université hébraïque de Jérusalem ."