
		David Godman,  à l’occasion d’un entretien improvisé avec son amie  Jarriet, est conduit – 23  ans après les faits – à faire revivre les  quatre années (1978-1981) où il a  régulièrement rendu visite au “Maître  spirituel” Nisargadatta Maharaj, dans la  ville de Bombay. Nisargadatta  était un “être de connaissance” (Jñânî, en sanskrit) tout à fait  incandescent. En réalité, son enseignement ne visait qu’une seule chose  essentielle : « Planter  ses mots directement dans la conscience » de ses visiteurs ou adeptes,  et éviter à tout prix de gorger de concepts l’intellect des “chercheurs de vérité”.
        
 Au fil de  l’entretien, David Godman voit remonter à la surface maints  événements noyés  dans l’eau dormante de sa mémoire, sans jamais avoir  été effleuré par le souci  d’en tirer la substance d’un livre de  souvenirs.
        
 Il nous  introduit dans la petite pièce où Maharaj accueillait des  visiteurs venus du  monde entier, au premier étage de sa maison, dans un  quartier populeux de  Bombay. Matin et soir avaient des séances de  questions-réponses, c’est ce que  Maharaj affectionnait le plus. 
        
 Le récit de  David Godman possède tout à la fois la fraîcheur  de    l’instant vécu et le recul avisé de l’observateur conquis. Il est témoin   fidèle, sans mission d’enquêteur ni réflexe de croyant : une empathie   éclairée.
        
 Nisargadatta  Maharaj semble n’avoir eu qu’une seule et unique  préoccupation : faire  disparaître la carapace des identités illusoires,  pour que chaque individu  parvienne à sa vraie nature : la conscience  qui ne connaît ni limites ni  formes.

David Godman,  à l’occasion d’un entretien improvisé avec son amie  Jarriet, est conduit – 23  ans après les faits – à faire revivre les  quatre années (1978-1981) où il a  régulièrement rendu visite au “Maître  spirituel” Nisargadatta Maharaj, dans la  ville de Bombay. Nisargadatta  était un “être de connaissance” (Jñânî, en sanskrit) tout à fait  incandescent. En réalité, son enseignement ne visait qu’une seule chose  essentielle : « Planter  ses mots directement dans la conscience » de ses visiteurs ou adeptes,  et éviter à tout prix de gorger de concepts l’intellect des “chercheurs de vérité”.
        
 Au fil de  l’entretien, David Godman voit remonter à la surface maints  événements noyés  dans l’eau dormante de sa mémoire, sans jamais avoir  été effleuré par le souci  d’en tirer la substance d’un livre de  souvenirs.
        
 Il nous  introduit dans la petite pièce où Maharaj accueillait des  visiteurs venus du  monde entier, au premier étage de sa maison, dans un  quartier populeux de  Bombay. Matin et soir avaient des séances de  questions-réponses, c’est ce que  Maharaj affectionnait le plus. 
        
 Le récit de  David Godman possède tout à la fois la fraîcheur  de    l’instant vécu et le recul avisé de l’observateur conquis. Il est témoin   fidèle, sans mission d’enquêteur ni réflexe de croyant : une empathie   éclairée.
        
 Nisargadatta  Maharaj semble n’avoir eu qu’une seule et unique  préoccupation : faire  disparaître la carapace des identités illusoires,  pour que chaque individu  parvienne à sa vraie nature : la conscience  qui ne connaît ni limites ni  formes.
