"Le message de l´Avadhûta, sage parmi les sages, est d´une simplicité désarmante : ""Tout est Béatitude, je suis comme le ciel"". Ces paroles s´adressent à la Pensée, cet ange blessé qui nous sert de lumière intérieure. C´est une manière inhabituelle, intensément paradoxale, d´interroger la vie, tout en repoussant les angoisses du devenir jusqu´aux frontières de l´illusion, afin de placer au coeur de la Conscience une seule et unique réalité, celle de l´Être, sans pour autant la pervertir en une certitude. Par delà l´infructueuse discrimination du Bien et du Mal, par delà l´horizon laborieux du savoir, se révèle une oasis émancipée de tout conflit : la plénitude qui nous habite, plus vaste que l´éternité et plus magique que la poésie. Dans ce dialogue entre la Pensée (qui est toute inquiétude) et la Conscience (qui est toute sérénité), l´auteur nous invite à être libre, délivré de tout lien, paisible et lumineux. Cette Gîtâ est un des grands textes de la spiritualité indienne. Elle est attribuée au sage Dattâtreya et remonte au XIIème siècle."
"Le message de l´Avadhûta, sage parmi les sages, est d´une simplicité désarmante : ""Tout est Béatitude, je suis comme le ciel"". Ces paroles s´adressent à la Pensée, cet ange blessé qui nous sert de lumière intérieure. C´est une manière inhabituelle, intensément paradoxale, d´interroger la vie, tout en repoussant les angoisses du devenir jusqu´aux frontières de l´illusion, afin de placer au coeur de la Conscience une seule et unique réalité, celle de l´Être, sans pour autant la pervertir en une certitude. Par delà l´infructueuse discrimination du Bien et du Mal, par delà l´horizon laborieux du savoir, se révèle une oasis émancipée de tout conflit : la plénitude qui nous habite, plus vaste que l´éternité et plus magique que la poésie. Dans ce dialogue entre la Pensée (qui est toute inquiétude) et la Conscience (qui est toute sérénité), l´auteur nous invite à être libre, délivré de tout lien, paisible et lumineux. Cette Gîtâ est un des grands textes de la spiritualité indienne. Elle est attribuée au sage Dattâtreya et remonte au XIIème siècle."