Tout est nourriture, cet ancien concept védique est on ne peut plus d’actualité. L’Upanishad dit aussi : « nous sommes ce que nous mangeons ». Cette « nourriture », annam, dans le sens le plus large du terme, soutient non seulement le corps mais aussi l’esprit. C’est pourquoi l’Inde a toujours su associer étroitement matériel et spirituel. Râmana Mahârshi nous enjoint ici de discerner quant à la qualité de toutes ces « nourritures » que l’on nous propose. Cette nourriture quotidienne, c’est aussi tout ce que nous entendons, voyons, disons, sentons, pensons, aux niveaux conscient comme inconscient. Elle façonne notre nature. Si l’annam c’est le fait de manger, c’est aussi tout ce qui nous « dévore » lentement mais sûrement.
Tout est nourriture, cet ancien concept védique est on ne peut plus d’actualité. L’Upanishad dit aussi : « nous sommes ce que nous mangeons ». Cette « nourriture », annam, dans le sens le plus large du terme, soutient non seulement le corps mais aussi l’esprit. C’est pourquoi l’Inde a toujours su associer étroitement matériel et spirituel. Râmana Mahârshi nous enjoint ici de discerner quant à la qualité de toutes ces « nourritures » que l’on nous propose. Cette nourriture quotidienne, c’est aussi tout ce que nous entendons, voyons, disons, sentons, pensons, aux niveaux conscient comme inconscient. Elle façonne notre nature. Si l’annam c’est le fait de manger, c’est aussi tout ce qui nous « dévore » lentement mais sûrement.