Après des études de lettres classiques (latin et grec) à l´université de Lausanne, couronnées par une licence en 1949, Jacques May passe le certificat d´études indiennes de la Sorbonne en 1951. Il poursuit à Lausanne, Paris et Londres une formation de bouddhisant, sous la direction notamment de C. Regamey, J. Filliozat, A. Bareau, P. Demiéville, et soutient en 1960 à l´université de Lausanne une thèse de doctorat qui sanctionne une spécialisation en philosophie du bouddhisme indien du Grand Véhicule avec accès aux sources sanskrites, pâlies, tibétaines et chinoises, ainsi qu´aux travaux scientifiques japonais. Il part pour le Japon en 1961 et devient membre de l´EFEO en 1965, après des passages au Fonds national suisse et au CNRS. Il est affecté à Kyôto et prend la fonction de rédacteur en chef du Hôbôgirin, le dictionnaire encyclopédique du bouddhisme d´après les sources chinoises et japonaises fondé en 1926 par S. Lévi et Takakusu Junjiro. Son domaine de recherche est le bouddhisme dans son ensemble. La méthode, philologique, s´applique avant tout à explorer le vaste canon bouddhique chinois, à y recueillir des matériaux et à les organiser en articles d´encyclopédie. Les objectifs sont de faciliter l´accès au canon chinois et aux travaux japonais et d´enrichir et de préciser, dans la mesure du possible, les connaissances sur la transmission du bouddhisme indien en Chine. Ces principes, fixés par les fondateurs, ont été maintenus fermement par P. Demiéville et J. May. Interrompue à son troisième fascicule par la deuxième guerre mondiale, la publication reprend en 1967 avec le numéro IV. En 1968, au terme de son contrat, J. May quitte l´École pour occuper, à l´université de Lausanne, une chaire d´études bouddhiques créée pour lui par le Fonds national suisse.
Après des études de lettres classiques (latin et grec) à l´université de Lausanne, couronnées par une licence en 1949, Jacques May passe le certificat d´études indiennes de la Sorbonne en 1951. Il poursuit à Lausanne, Paris et Londres une formation de bouddhisant, sous la direction notamment de C. Regamey, J. Filliozat, A. Bareau, P. Demiéville, et soutient en 1960 à l´université de Lausanne une thèse de doctorat qui sanctionne une spécialisation en philosophie du bouddhisme indien du Grand Véhicule avec accès aux sources sanskrites, pâlies, tibétaines et chinoises, ainsi qu´aux travaux scientifiques japonais. Il part pour le Japon en 1961 et devient membre de l´EFEO en 1965, après des passages au Fonds national suisse et au CNRS. Il est affecté à Kyôto et prend la fonction de rédacteur en chef du Hôbôgirin, le dictionnaire encyclopédique du bouddhisme d´après les sources chinoises et japonaises fondé en 1926 par S. Lévi et Takakusu Junjiro. Son domaine de recherche est le bouddhisme dans son ensemble. La méthode, philologique, s´applique avant tout à explorer le vaste canon bouddhique chinois, à y recueillir des matériaux et à les organiser en articles d´encyclopédie. Les objectifs sont de faciliter l´accès au canon chinois et aux travaux japonais et d´enrichir et de préciser, dans la mesure du possible, les connaissances sur la transmission du bouddhisme indien en Chine. Ces principes, fixés par les fondateurs, ont été maintenus fermement par P. Demiéville et J. May. Interrompue à son troisième fascicule par la deuxième guerre mondiale, la publication reprend en 1967 avec le numéro IV. En 1968, au terme de son contrat, J. May quitte l´École pour occuper, à l´université de Lausanne, une chaire d´études bouddhiques créée pour lui par le Fonds national suisse.