Loin des approximations et des égarements de l’histoire légendaire qui a trop longtemps prévalu en matière de Franc-maçonnerie, Margaret Jacob ouvre au lecteur français, qui l’attendait depuis longtemps, le vaste champ de la compréhension des mouvements d’idées, des politiques et des œuvres, à travers les hommes qui les ont incarnées dans le siècle des Lumières.
Philosophes, essayistes, libraires, éditeurs, politiciens, tout à la fois témoins et acteurs, ont “fait” la radicalité des Lumières dans toutes ses audaces et malgré ses errements ; ils sont ici analysés et mis en situation sur la scène européenne avec toute la rigueur, la maîtrise et le sens des nuances dont Margaret Jacob est capable, et il en fallait pour rendre avec justesse l’émergence d’un radicalisme qui n’a pas disparu.
La Franc-maçonnerie européenne y a toute sa place, et plus encore, tant elle a été active et engagée dans ces débats. Les loges enseignaient, déjà, à penser de façon autonome, à cultiver le mérite et l’égalité, à se soumettre à des impératifs moraux librement consentis.
On ne saurait s’en désintéresser tellement les conséquences sont encore d’actualité.
Loin des approximations et des égarements de l’histoire légendaire qui a trop longtemps prévalu en matière de Franc-maçonnerie, Margaret Jacob ouvre au lecteur français, qui l’attendait depuis longtemps, le vaste champ de la compréhension des mouvements d’idées, des politiques et des œuvres, à travers les hommes qui les ont incarnées dans le siècle des Lumières.
Philosophes, essayistes, libraires, éditeurs, politiciens, tout à la fois témoins et acteurs, ont “fait” la radicalité des Lumières dans toutes ses audaces et malgré ses errements ; ils sont ici analysés et mis en situation sur la scène européenne avec toute la rigueur, la maîtrise et le sens des nuances dont Margaret Jacob est capable, et il en fallait pour rendre avec justesse l’émergence d’un radicalisme qui n’a pas disparu.
La Franc-maçonnerie européenne y a toute sa place, et plus encore, tant elle a été active et engagée dans ces débats. Les loges enseignaient, déjà, à penser de façon autonome, à cultiver le mérite et l’égalité, à se soumettre à des impératifs moraux librement consentis.
On ne saurait s’en désintéresser tellement les conséquences sont encore d’actualité.