L´année où la première attaque d´Hitler contre lui fut publiée dans le Völkische Beobachter (en 1921), Rudolf Steiner prévit non seulement l´arrivée de régimes totalitaires, mais aussi la domination croissante de ce qu´il nommait le principe « ahrimanien », qu´il considérait comme la force active dans le matérialisme qui détermine la civilisation, et la « science vide d´esprit » qui lui sert de vecteur. La fixation sur un monde compris uniquement en termes physico-sensoriels, la « fâcheuse tendance à la superficialité », tout cela aura, dit-il, de graves conséquences en très peu de temps. On ne verra plus dans l´humain que du matériel génétique.
« Parler de tout ce qui relève de la décision propre de l´ homme est [dans la conception matérialiste du cerveau] un non-sens. [...] Pour la plupart des gens, quand on parle de spiritualité, ce n´est que de la superstition ».
Steiner mit en garde contre le fait de suivre aveuglément la « logique » apparente de cette évolution matérialiste, soulignant les « tissus de mensonges » dans les argumentations correspondantes. Il y a vu à l´oeuvre un terrible processus de destruction. Ahriman, ajouta Steiner, s´efforce de faire disparaître le monde végétal et animal et de faire émerger un nouveau monde entièrement fait de machines, où il n´y aura plus de place pour l´être humain et ses « soeurs » et « frères » des royaumes de la nature.
Aujourd´hui, on peut être profondément touché lorsqu´on lit ces déclarations de la première moitié de 1921. D´un autre côté, Rudolf Steiner voyait des possibilités de revirement. Il dit par exemple :
« Au cours du développement de l´ humanité, il doit se produire des moments qui tirent d´abord cette humanité vers le bas, qui la font descendre en dessous d´un certain niveau, afin qu´elle puisse ensuite se relever par elle-même. Pour que l´ humanité puisse utiliser pleinement ses pouvoirs de liberté, il est nécessaire qu´elle descende aussi dans les bas-fonds, tant en ce qui concerne la conception qu´elle se fait du monde, que de l´existence qu´elle mène. [...]Nous devons regarder les signes des temps, écouter les voix du monde spirituel, afin de trouver, à partir du chaos actuel, un chemin vers l´avenir ».
L´année où la première attaque d´Hitler contre lui fut publiée dans le Völkische Beobachter (en 1921), Rudolf Steiner prévit non seulement l´arrivée de régimes totalitaires, mais aussi la domination croissante de ce qu´il nommait le principe « ahrimanien », qu´il considérait comme la force active dans le matérialisme qui détermine la civilisation, et la « science vide d´esprit » qui lui sert de vecteur. La fixation sur un monde compris uniquement en termes physico-sensoriels, la « fâcheuse tendance à la superficialité », tout cela aura, dit-il, de graves conséquences en très peu de temps. On ne verra plus dans l´humain que du matériel génétique.
« Parler de tout ce qui relève de la décision propre de l´ homme est [dans la conception matérialiste du cerveau] un non-sens. [...] Pour la plupart des gens, quand on parle de spiritualité, ce n´est que de la superstition ».
Steiner mit en garde contre le fait de suivre aveuglément la « logique » apparente de cette évolution matérialiste, soulignant les « tissus de mensonges » dans les argumentations correspondantes. Il y a vu à l´oeuvre un terrible processus de destruction. Ahriman, ajouta Steiner, s´efforce de faire disparaître le monde végétal et animal et de faire émerger un nouveau monde entièrement fait de machines, où il n´y aura plus de place pour l´être humain et ses « soeurs » et « frères » des royaumes de la nature.
Aujourd´hui, on peut être profondément touché lorsqu´on lit ces déclarations de la première moitié de 1921. D´un autre côté, Rudolf Steiner voyait des possibilités de revirement. Il dit par exemple :
« Au cours du développement de l´ humanité, il doit se produire des moments qui tirent d´abord cette humanité vers le bas, qui la font descendre en dessous d´un certain niveau, afin qu´elle puisse ensuite se relever par elle-même. Pour que l´ humanité puisse utiliser pleinement ses pouvoirs de liberté, il est nécessaire qu´elle descende aussi dans les bas-fonds, tant en ce qui concerne la conception qu´elle se fait du monde, que de l´existence qu´elle mène. [...]Nous devons regarder les signes des temps, écouter les voix du monde spirituel, afin de trouver, à partir du chaos actuel, un chemin vers l´avenir ».