« Je demandai à Rudolf Steiner : “Que restera-t-il de votre œuvre dans quelques millénaires ? ” Il répondit : “Rien d’autre que la Philosophie de la liberté. Mais elle contient tout le reste. Quand quelqu’un réalise l’acte de liberté qu’elle décrit, il trouve tout le contenu de l’anthroposophie.” »
Conversation entre Rudolf Steiner et Walter Johannes Stein (avril 1922)
Quel rapport existe-t-il entre la Philosophie de la liberté, première œuvre philosophique écrite par le jeune Rudolf Steiner, et l’anthroposophie que le même Steiner fondera, et incarnera dans de multiples créations durant toute la seconde moitié de sa vie ? Au vu de cette étude magistrale de Sergej O. Prokofieff, il apparaît que la réponse à cette question réside dans la mort et la résurrection du Christ au Golgotha au début de notre ère. Depuis lors, en effet, tout homme a la possibilité d’aller plonger, en toute liberté, dans la sagesse du monde, pour y puiser de nouvelles intuitions morales pour ses actions et devenir ainsi co-créateur du monde. L’homme libre, en effet, n’agit plus par égoïsme, ni par soumission à une autorité extérieure, mais uniquement par amour pour l’acte à accomplir. Or la source où l’homme peut aller puiser ses idéaux personnels grâce à son imagination morale, pour les réaliser sur la terre dans ses actes d’amour, c’est le saint Graal.
« Je demandai à Rudolf Steiner : “Que restera-t-il de votre œuvre dans quelques millénaires ? ” Il répondit : “Rien d’autre que la Philosophie de la liberté. Mais elle contient tout le reste. Quand quelqu’un réalise l’acte de liberté qu’elle décrit, il trouve tout le contenu de l’anthroposophie.” »
Conversation entre Rudolf Steiner et Walter Johannes Stein (avril 1922)
Quel rapport existe-t-il entre la Philosophie de la liberté, première œuvre philosophique écrite par le jeune Rudolf Steiner, et l’anthroposophie que le même Steiner fondera, et incarnera dans de multiples créations durant toute la seconde moitié de sa vie ? Au vu de cette étude magistrale de Sergej O. Prokofieff, il apparaît que la réponse à cette question réside dans la mort et la résurrection du Christ au Golgotha au début de notre ère. Depuis lors, en effet, tout homme a la possibilité d’aller plonger, en toute liberté, dans la sagesse du monde, pour y puiser de nouvelles intuitions morales pour ses actions et devenir ainsi co-créateur du monde. L’homme libre, en effet, n’agit plus par égoïsme, ni par soumission à une autorité extérieure, mais uniquement par amour pour l’acte à accomplir. Or la source où l’homme peut aller puiser ses idéaux personnels grâce à son imagination morale, pour les réaliser sur la terre dans ses actes d’amour, c’est le saint Graal.