"Le réalisme méthodique (1935) expose les fondements d´une philosophie qui se veut "" réaliste "", par opposition à la tradition kantienne et à toute philosophie "" idéaliste "". Gilson rappelle que la démarche critique appartient à Kant, dans la mesure où elle cherche les conditions a priori de possibilité d´une science. Le réalisme ne saurait la faire sienne sans renoncer à être lui-même, à moins de nommer "" critique "" non pas un préalable mais l´examen a posteriori d´une connaissance dont l´évidence est constatée. Faut-il encore appeler cela une critique ? Gilson, à l´inverse de Maritain, pense que non, et préfère l´appeler "" réalisme méthodique "". Au-delà de cela, c´est à la confrontation de ce qui est à connaître et de ce qui est à penser que Gilson invite son lecteur. Le Vade-mecum du débutant réaliste, à la fin de l´ouvrage se présente comme une introduction à la philosophie."
"Le réalisme méthodique (1935) expose les fondements d´une philosophie qui se veut "" réaliste "", par opposition à la tradition kantienne et à toute philosophie "" idéaliste "". Gilson rappelle que la démarche critique appartient à Kant, dans la mesure où elle cherche les conditions a priori de possibilité d´une science. Le réalisme ne saurait la faire sienne sans renoncer à être lui-même, à moins de nommer "" critique "" non pas un préalable mais l´examen a posteriori d´une connaissance dont l´évidence est constatée. Faut-il encore appeler cela une critique ? Gilson, à l´inverse de Maritain, pense que non, et préfère l´appeler "" réalisme méthodique "". Au-delà de cela, c´est à la confrontation de ce qui est à connaître et de ce qui est à penser que Gilson invite son lecteur. Le Vade-mecum du débutant réaliste, à la fin de l´ouvrage se présente comme une introduction à la philosophie."