Venus de Byblos, Tyr ou Sidon, terres exigües adossées aux montagnes du Liban, les Phéniciens, peuple de marins, de bâtisseurs et de marchands, ont profondément marqué les rivages de la Méditerranée antique et, au-delà, la culture occidentale. Entre 1200 et 300 avant notre ère, les Phéniciens saisissent toutes les opportunités pour contourner la domination des grands empires et tisser une vaste toile de connexions. Ils exploitent les mines de cuivre ou de fer, font commerce de vin, d´huile, d´ambre, d´épices, de parfums, d´ébène ou de bois de cèdre, échangent avec les élites locales, diffusent leur propre alphabet, influencent les arts et créent des comptoirs éphémères comme des cités prestigieuses, dont la sublime Carthage. Des rivages du Proche-Orient aux portes de l´Atlantique, cette brillante civilisation millénaire continue d´interroger les historiens.
Venus de Byblos, Tyr ou Sidon, terres exigües adossées aux montagnes du Liban, les Phéniciens, peuple de marins, de bâtisseurs et de marchands, ont profondément marqué les rivages de la Méditerranée antique et, au-delà, la culture occidentale. Entre 1200 et 300 avant notre ère, les Phéniciens saisissent toutes les opportunités pour contourner la domination des grands empires et tisser une vaste toile de connexions. Ils exploitent les mines de cuivre ou de fer, font commerce de vin, d´huile, d´ambre, d´épices, de parfums, d´ébène ou de bois de cèdre, échangent avec les élites locales, diffusent leur propre alphabet, influencent les arts et créent des comptoirs éphémères comme des cités prestigieuses, dont la sublime Carthage. Des rivages du Proche-Orient aux portes de l´Atlantique, cette brillante civilisation millénaire continue d´interroger les historiens.