Arthur Demarest ramène à la vie cette civilisation perdue.
Il en décrypte l’histoire complexe, la société brillante, la spiritualité omniprésente, et surtout la chute énigmatique. Et s’il n’y avait pas d’énigme, si la société maya fournissait elle-même la clé de son déclin, ou plutôt de sa transformation ? Les Etats mayas combinaient deux couches sociales : dans la forêt tropicale, une masse de paysans très productifs, remarquablement adapté à leur milieu ; dans les cités, une élite turbulente et dissipée, dominée par un roi sacré, chef religieux et militaire.
Les élites mayas fondaient leur pouvoir sur l’éclat de leurs victoires, sur la richesse de leurs rituels, sur la beauté de leurs temples et de leurs palais. Ils réclamaient de leur peuple toujours plus de main d’oeuvre, toujours plus de grains. D’où des charges croissantes, et une surpopulation qui a fini par dégrader un milieu écologique fragile. De 750 à 1050, craignant l’insécurité, courbés sur un sol devenu infertile, les paysans ont émigré, tandis que les élites, incapables de répondre à la crise ou de se soutenir elles-mêmes, ont fini par abandonner les grandes cités.
Les Mayas, sans disparaître, ont changé, adoptant un modèle social moins spectaculaire, mais plus efficace.
Arthur Demarest ramène à la vie cette civilisation perdue.
Il en décrypte l’histoire complexe, la société brillante, la spiritualité omniprésente, et surtout la chute énigmatique. Et s’il n’y avait pas d’énigme, si la société maya fournissait elle-même la clé de son déclin, ou plutôt de sa transformation ? Les Etats mayas combinaient deux couches sociales : dans la forêt tropicale, une masse de paysans très productifs, remarquablement adapté à leur milieu ; dans les cités, une élite turbulente et dissipée, dominée par un roi sacré, chef religieux et militaire.
Les élites mayas fondaient leur pouvoir sur l’éclat de leurs victoires, sur la richesse de leurs rituels, sur la beauté de leurs temples et de leurs palais. Ils réclamaient de leur peuple toujours plus de main d’oeuvre, toujours plus de grains. D’où des charges croissantes, et une surpopulation qui a fini par dégrader un milieu écologique fragile. De 750 à 1050, craignant l’insécurité, courbés sur un sol devenu infertile, les paysans ont émigré, tandis que les élites, incapables de répondre à la crise ou de se soutenir elles-mêmes, ont fini par abandonner les grandes cités.
Les Mayas, sans disparaître, ont changé, adoptant un modèle social moins spectaculaire, mais plus efficace.