Avant de devenir un breuvage, le thé fut d´abord une médecine. Okakura Kakuzo remonte aux origines du thé et de sa diffusion à travers les dynasties chinoises, puis avec le développement du taoïsme et du zennisme au Japon, qui au XVIe siècle en fit une religion : le théisme. Le thé devient une une oeuvre d´art, un rituel. Il a donc besoin de la main d´un maître pour manifester ses plus nobles qualités.
C´est dans le cadre de la cérémonie du thé que cet art s´exprime avec ses Maîtres, sa Chambre de thé et les fleurs qui la décorent. Chaque façon de préparer les feuilles possède son individualité, la vraie beauté doit toujours y résider. Tout est dans la délicatesse, la précision et le respect. La philosophie du thé n´est pas qu´esthétique, elle exprime également la conception de l´homme et la nature.
Ce culte millénaire est sublimé aujourd´hui en véritable art de vivre, à la fois esthétique, et gastronomique, symbolisant l´harmonie. On disait au Japon d´un homme sensible qu´il "manquait de thé" et d´un homme emporté par ses émotions qu´il "avait trop de thé".
Avant de devenir un breuvage, le thé fut d´abord une médecine. Okakura Kakuzo remonte aux origines du thé et de sa diffusion à travers les dynasties chinoises, puis avec le développement du taoïsme et du zennisme au Japon, qui au XVIe siècle en fit une religion : le théisme. Le thé devient une une oeuvre d´art, un rituel. Il a donc besoin de la main d´un maître pour manifester ses plus nobles qualités.
C´est dans le cadre de la cérémonie du thé que cet art s´exprime avec ses Maîtres, sa Chambre de thé et les fleurs qui la décorent. Chaque façon de préparer les feuilles possède son individualité, la vraie beauté doit toujours y résider. Tout est dans la délicatesse, la précision et le respect. La philosophie du thé n´est pas qu´esthétique, elle exprime également la conception de l´homme et la nature.
Ce culte millénaire est sublimé aujourd´hui en véritable art de vivre, à la fois esthétique, et gastronomique, symbolisant l´harmonie. On disait au Japon d´un homme sensible qu´il "manquait de thé" et d´un homme emporté par ses émotions qu´il "avait trop de thé".