
		Introduction de Emmanuel Dufour-Kowalski
René Schwaeblé (1873-1938), féru  d´alchimie et de sorcellerie pratique, fut tout au long de son existence  divisé entre le sens de l´excès luciférien qui préside aux mutations  des choses, et l´ascèse dont sa conscience tourmentée mesurait l´acquis  face à la décrépitude humaine, dans la pérennité du temps.
René  Schwaeblé n´ignore rien des dernières spéculations de l´alchimie à l´h eure où son maître Alphonse Jobert (1852-1921) fait parler de lui dans  la presse parisienne de 1905, à propos d´une soi-disant transmutation  qu´il aurait réalisée. Ce dernier est l´inspirateur de ce véritable  bréviaire qu´est Le Cours d´Alchimie Pratique (1904). Ici, René  Schwaeblé met à la disposition du grand public des connaissances qui,  d´ordinaire, demeurent dans l´alcô ve de la "Science des Sages". Il fait la jonction entre la chimie et  l´alchimie et, par conséquent, s´adresse aux deux approches qu´il désire  jumeler, l´empirique et la scientifique. Il conclura par la seule  donnée digne d´intérêt : l´Humain.
La dédicace à Huysmans vient ici  combler le manque de lyrisme d´un texte qui forme une véritable somme de  connaissances pratiques pour qui  voudrait tenter, au moyen d´une recette précise, l´aventure alchimique  du Grand Œuvre.
Avec La Divine Magie 1918), réédité ici pour la première fois par nos soins, René Schwaeblé offre de multiples chemins de traverses.
À  cet égard, le titrede cet ouvrage intervertit les termes des sciences  occultes : Divine magie et non magie divine ! Cette inversion ne fait  pas ill usion : la grâce de la Providence souhaitée par l´auteur pour combattre  les éléments les plus dissonants des sciences maudites,n´aura été qu´un  rêve. Mais l´alchimie pourrait-elle l´accomplir?
C´est dans ce cadre  précis, celui d´une sorte de "résiliance" qu´interviennent les deux  personnages évoqués par l´auteur : celui de Paracelse et celui de  Nicolas Flamel, comme deux figure s tutélaires et initiatiques dont les deux textes, ajoutés en  contrepoint, nous entretiennent aussi.

Introduction de Emmanuel Dufour-Kowalski
René Schwaeblé (1873-1938), féru  d´alchimie et de sorcellerie pratique, fut tout au long de son existence  divisé entre le sens de l´excès luciférien qui préside aux mutations  des choses, et l´ascèse dont sa conscience tourmentée mesurait l´acquis  face à la décrépitude humaine, dans la pérennité du temps.
René  Schwaeblé n´ignore rien des dernières spéculations de l´alchimie à l´h eure où son maître Alphonse Jobert (1852-1921) fait parler de lui dans  la presse parisienne de 1905, à propos d´une soi-disant transmutation  qu´il aurait réalisée. Ce dernier est l´inspirateur de ce véritable  bréviaire qu´est Le Cours d´Alchimie Pratique (1904). Ici, René  Schwaeblé met à la disposition du grand public des connaissances qui,  d´ordinaire, demeurent dans l´alcô ve de la "Science des Sages". Il fait la jonction entre la chimie et  l´alchimie et, par conséquent, s´adresse aux deux approches qu´il désire  jumeler, l´empirique et la scientifique. Il conclura par la seule  donnée digne d´intérêt : l´Humain.
La dédicace à Huysmans vient ici  combler le manque de lyrisme d´un texte qui forme une véritable somme de  connaissances pratiques pour qui  voudrait tenter, au moyen d´une recette précise, l´aventure alchimique  du Grand Œuvre.
Avec La Divine Magie 1918), réédité ici pour la première fois par nos soins, René Schwaeblé offre de multiples chemins de traverses.
À  cet égard, le titrede cet ouvrage intervertit les termes des sciences  occultes : Divine magie et non magie divine ! Cette inversion ne fait  pas ill usion : la grâce de la Providence souhaitée par l´auteur pour combattre  les éléments les plus dissonants des sciences maudites,n´aura été qu´un  rêve. Mais l´alchimie pourrait-elle l´accomplir?
C´est dans ce cadre  précis, celui d´une sorte de "résiliance" qu´interviennent les deux  personnages évoqués par l´auteur : celui de Paracelse et celui de  Nicolas Flamel, comme deux figure s tutélaires et initiatiques dont les deux textes, ajoutés en  contrepoint, nous entretiennent aussi.
