Énorme succès à l´étranger, ce livre haletant nous offre enfin la clé de compréhension des désastres climatiques, écologiques, pandémiques et économiques contemporains.
Accuser Sapiens, un humain indifférencié et fautif depuis toujours, est une imposture. Notre histoire est sociale : c´est celle des structures de domination nées il y a cinq mille ans, et renforcées depuis cinq siècles de capitalisme, qui ont constitué un engrenage destructeur de la Terre et de l´avenir de l´humanité, une mégamachine.
Mais ces forces peuvent aussi être déjouées et la mégamachine ébranlée. Alors que les alternatives ne manquent pas, quel déclic nous faut-il pour changer de cap et abandonner une voie manifestement suicidaire ? La réponse est dans ce récit. Car seul celui qui connaît sa propre histoire peut être capable de l´infléchir.
Fabian Scheidler a étudié l´histoire et la philosophie à l´Université Libre de Berlin, puis la mise en scène à Francfort-sur-le-Main. Depuis 2001, il travaille comme auteur indépendant pour la presse, la télévision, le théâtre et l´opéra. En 2009, il obtient le prix Otto Brenner pour le journalisme critique. Il publie en 2017 "Chaos. La nouvelle ère des révolutions", puis codirige "Der Kampf um globale Gerechtigkeit" en 2019. Son livre "La fin de la mégamachine. Sur les traces d´une civilisation en voie d´effondrement" publié en 2015 en Allemagne a été traduit en néerlandais (Lemniscaat 2018), en anglais (Zero Books 2020) et en français (Le Seuil 2020).
Il revient sur le concept de "mégamachine", forgé par l´historien Lewis Mumford (1895-1990) et qu´il reprend pour désigner ici une forme d´organisation sociale semblant fonctionner comme une machine. En fait, montre-t-il, il s´agit d´un système fait d´êtres humains déguisés en rouages.
Énorme succès à l´étranger, ce livre haletant nous offre enfin la clé de compréhension des désastres climatiques, écologiques, pandémiques et économiques contemporains.
Accuser Sapiens, un humain indifférencié et fautif depuis toujours, est une imposture. Notre histoire est sociale : c´est celle des structures de domination nées il y a cinq mille ans, et renforcées depuis cinq siècles de capitalisme, qui ont constitué un engrenage destructeur de la Terre et de l´avenir de l´humanité, une mégamachine.
Mais ces forces peuvent aussi être déjouées et la mégamachine ébranlée. Alors que les alternatives ne manquent pas, quel déclic nous faut-il pour changer de cap et abandonner une voie manifestement suicidaire ? La réponse est dans ce récit. Car seul celui qui connaît sa propre histoire peut être capable de l´infléchir.
Fabian Scheidler a étudié l´histoire et la philosophie à l´Université Libre de Berlin, puis la mise en scène à Francfort-sur-le-Main. Depuis 2001, il travaille comme auteur indépendant pour la presse, la télévision, le théâtre et l´opéra. En 2009, il obtient le prix Otto Brenner pour le journalisme critique. Il publie en 2017 "Chaos. La nouvelle ère des révolutions", puis codirige "Der Kampf um globale Gerechtigkeit" en 2019. Son livre "La fin de la mégamachine. Sur les traces d´une civilisation en voie d´effondrement" publié en 2015 en Allemagne a été traduit en néerlandais (Lemniscaat 2018), en anglais (Zero Books 2020) et en français (Le Seuil 2020).
Il revient sur le concept de "mégamachine", forgé par l´historien Lewis Mumford (1895-1990) et qu´il reprend pour désigner ici une forme d´organisation sociale semblant fonctionner comme une machine. En fait, montre-t-il, il s´agit d´un système fait d´êtres humains déguisés en rouages.