Un club de football met à l’amende un de ses défenseurs au motif qu’il rend trop la balle à l’adversaire et s’aperçoit au bout de quelques semaines qu’il ne la passe plus à personne. Un patron organise une compétition permanente entre ses salariés et remarque qu’une partie d’entre eux sabotent le travail de leurs collègues. En janvier, un autre fixe un objectif annuel à ses employés et constate qu’ils ne se mettent à la tâche qu’en septembre, bâclant le travail. Un État décide de rémunérer les dons de sang et réalise qu’ils se font plus rares…
Le point de départ de ces histoires est presque toujours le même : l’idéologie managériale et ses indicateurs de performance, ses dispositifs d’incitation et de sanction. Maya Beauvallet en propose ici le bêtisier le plus savoureux et l’analyse la plus implacable.
Un club de football met à l’amende un de ses défenseurs au motif qu’il rend trop la balle à l’adversaire et s’aperçoit au bout de quelques semaines qu’il ne la passe plus à personne. Un patron organise une compétition permanente entre ses salariés et remarque qu’une partie d’entre eux sabotent le travail de leurs collègues. En janvier, un autre fixe un objectif annuel à ses employés et constate qu’ils ne se mettent à la tâche qu’en septembre, bâclant le travail. Un État décide de rémunérer les dons de sang et réalise qu’ils se font plus rares…
Le point de départ de ces histoires est presque toujours le même : l’idéologie managériale et ses indicateurs de performance, ses dispositifs d’incitation et de sanction. Maya Beauvallet en propose ici le bêtisier le plus savoureux et l’analyse la plus implacable.