
		Les conférences sur ce que l’on nomme le «  Cinquième Évangile », que  Rudolf Steiner donna un an avant que n’éclate la Première Guerre  mondiale, n’appartiennent pas seulement au noyau de la christologie   anthroposophique, elles nous font aussi faire un pas décisif vers une  compréhension moderne du chemin christique. Rudolf Steiner décrivit les  événements du début de notre ère en se fondant sur ses propres  recherches spirituelles, et il parvint alors à des résultats surprenants  qu’il présenta oralement à Oslo en octobre 1913. 
Dans son étude, Peter Selg éclaire le style si particulier de ces  exposés, leur composition, et la place qu’ils occupent dans la  christologie anthroposophique. Il indique aussi que Rudolf Steiner avait  commencé à écrire un « Cinquième Évangile », et qu’il n’a pas pu  poursuivre ce travail à cause du cours des événements, de sorte qu’il  n’en reste que des fragments qui constituent un testament bouleversant.  « Je sais ce qu’il en coûte de raconter ces choses si simplement, mais  rien ne peut m’en empêcher ; je sais que ces choses, conformément à un  devoir occulte, doivent être racontées ». (Rudolf Steiner) « Le savoir qui vécut dans les âmes des disciples du Christ s’était peu à  peu déposé dans les quatre Évangiles, et ce qui jusque-là n’était pas  encore descendu dans des mots, Rudolf Steiner le lut dans le battement  de cœur des apôtres, et le nomma le “cinquième Évangile”. 
Le cinquième Évangile est un témoignage réel des apôtres, non pas  sous l’aspect d’un manuscrit, mais sous l’aspect d’une conscience emplie  du Saint-Esprit. »

Les conférences sur ce que l’on nomme le «  Cinquième Évangile », que  Rudolf Steiner donna un an avant que n’éclate la Première Guerre  mondiale, n’appartiennent pas seulement au noyau de la christologie   anthroposophique, elles nous font aussi faire un pas décisif vers une  compréhension moderne du chemin christique. Rudolf Steiner décrivit les  événements du début de notre ère en se fondant sur ses propres  recherches spirituelles, et il parvint alors à des résultats surprenants  qu’il présenta oralement à Oslo en octobre 1913. 
Dans son étude, Peter Selg éclaire le style si particulier de ces  exposés, leur composition, et la place qu’ils occupent dans la  christologie anthroposophique. Il indique aussi que Rudolf Steiner avait  commencé à écrire un « Cinquième Évangile », et qu’il n’a pas pu  poursuivre ce travail à cause du cours des événements, de sorte qu’il  n’en reste que des fragments qui constituent un testament bouleversant.  « Je sais ce qu’il en coûte de raconter ces choses si simplement, mais  rien ne peut m’en empêcher ; je sais que ces choses, conformément à un  devoir occulte, doivent être racontées ». (Rudolf Steiner) « Le savoir qui vécut dans les âmes des disciples du Christ s’était peu à  peu déposé dans les quatre Évangiles, et ce qui jusque-là n’était pas  encore descendu dans des mots, Rudolf Steiner le lut dans le battement  de cœur des apôtres, et le nomma le “cinquième Évangile”. 
Le cinquième Évangile est un témoignage réel des apôtres, non pas  sous l’aspect d’un manuscrit, mais sous l’aspect d’une conscience emplie  du Saint-Esprit. »
