
Très tôt le matin, ou très tard dans la nuit, lorsque ses charges de  grand rabbin de France se font moins pressantes, Gilles Bernheim écrit.  Ses méditations nocturnes sont généralement issues d’un texte de la  tradition hassidique – ce mouvement né en Europe de l’Est au XVIIIe  siècle pour revivifier le judaïsme – qu’il commente très librement, sans  souci d’érudition ni d’exégèse.
Il s’agit là de textes souvent  brefs, qui ressemblent à des moments de respiration dans une existence  chargée de responsabilités. Moments de respiration qui conduisent le  lecteur, comme leur auteur, dans une dimension spirituelle, beaucoup  plus que religieuse, dont nos vies sont trop privées.

Très tôt le matin, ou très tard dans la nuit, lorsque ses charges de  grand rabbin de France se font moins pressantes, Gilles Bernheim écrit.  Ses méditations nocturnes sont généralement issues d’un texte de la  tradition hassidique – ce mouvement né en Europe de l’Est au XVIIIe  siècle pour revivifier le judaïsme – qu’il commente très librement, sans  souci d’érudition ni d’exégèse.
Il s’agit là de textes souvent  brefs, qui ressemblent à des moments de respiration dans une existence  chargée de responsabilités. Moments de respiration qui conduisent le  lecteur, comme leur auteur, dans une dimension spirituelle, beaucoup  plus que religieuse, dont nos vies sont trop privées.
