Le 16e Karmapa, Rangjung Rikpé Dorjé, est le hiérarque de l’école Karma Kagyü et une figure emblématique du bouddhisme tibétain. Il fuit le Tibet en 1959 et établit un monastère au Sikkim, en Inde, qui deviendra son siège en exil. Le bouddhisme tibétain n’est plus confiné au Pays des neiges, mais s’ouvre dès lors à l’Occident avide de sa découverte. Le décès de Karmapa, en 1981, initie le processus de reconnaissance de son successeur, c’est-à-dire sa réincarnation. Il y a 900 ans, le 1er Karmapa, Düsum Khyenpa, est le premier maître bouddhiste tibétain à se réincarner.
La fulgurance de l’engouement occidental pour le message du Bouddha tel que présenté dans les écoles tibétaines a parfois conduit les néophytes à négliger le sens de l’enseignement au profit d’une fascination pour le folklore et la culture tibétaine. Le manque de connaissance précise de l’histoire du Tibet et des spécificités du bouddhisme tibétain pousse à effectuer des amalgames. Ainsi, depuis le début des années 1990, l’identification du 17e Karmapa s’est enlisée dans une controverse, cause d’une scission au sein de l’école Karma Kagyü : deux groupes opposés ont reconnu deux candidats différents.
Les allégations discordantes et les interprétations erronées contribuent à la méconnaissance des faits qui a résulté en la controverse actuelle. Dans cet ouvrage, Sylvia Wong réunit annales historiques, documents, analyses et traductions pour offrir au lecteur occidental une chance de comprendre les enjeux du conflit qui divise la lignée Karma Kagyü du bouddhisme tibétain. Un détour historique dans les écrits prophétiques des 5e et 16e Karmapa et d’autres maîtres éminents du passé offre une nouvelle perspective sur le différend.
Le 16e Karmapa, Rangjung Rikpé Dorjé, est le hiérarque de l’école Karma Kagyü et une figure emblématique du bouddhisme tibétain. Il fuit le Tibet en 1959 et établit un monastère au Sikkim, en Inde, qui deviendra son siège en exil. Le bouddhisme tibétain n’est plus confiné au Pays des neiges, mais s’ouvre dès lors à l’Occident avide de sa découverte. Le décès de Karmapa, en 1981, initie le processus de reconnaissance de son successeur, c’est-à-dire sa réincarnation. Il y a 900 ans, le 1er Karmapa, Düsum Khyenpa, est le premier maître bouddhiste tibétain à se réincarner.
La fulgurance de l’engouement occidental pour le message du Bouddha tel que présenté dans les écoles tibétaines a parfois conduit les néophytes à négliger le sens de l’enseignement au profit d’une fascination pour le folklore et la culture tibétaine. Le manque de connaissance précise de l’histoire du Tibet et des spécificités du bouddhisme tibétain pousse à effectuer des amalgames. Ainsi, depuis le début des années 1990, l’identification du 17e Karmapa s’est enlisée dans une controverse, cause d’une scission au sein de l’école Karma Kagyü : deux groupes opposés ont reconnu deux candidats différents.
Les allégations discordantes et les interprétations erronées contribuent à la méconnaissance des faits qui a résulté en la controverse actuelle. Dans cet ouvrage, Sylvia Wong réunit annales historiques, documents, analyses et traductions pour offrir au lecteur occidental une chance de comprendre les enjeux du conflit qui divise la lignée Karma Kagyü du bouddhisme tibétain. Un détour historique dans les écrits prophétiques des 5e et 16e Karmapa et d’autres maîtres éminents du passé offre une nouvelle perspective sur le différend.