Dans l´oeuvre d´un penseur aussi prodigieux que Goethe rien ne saurait être insignifiant. Tout n´y est cependant pas d´un égal attrait littéraire. Le poète semble avoir été préoccupé de ne rien laisser perdre et de conserver à la postérité ses vues sur les sujets les plus variés ; ainsi naquirent des recueils dénués de cette unité si chère à notre esthétique gréco-latine. Les Années de voyage de Wilhelm Meisler rentrent dans cette catégorie, de même que les Entretiens d´émigrés allemands, qui, rédigés en 1795, prennent leur point de départ dans les événements de l´époque, puis fournissent à Goethe l´occasion d´attribuer aux interlocuteurs qu´il met en scène des récits de faits étranges rentrant dans le domaine du psychisme. Mais en guise de couronnement, et comme pour remercier le lecteur de ne pas s´être laissé rebuter, le grand artiste a voulu lui offrir un joyau ultra-précieux, qui n´a son pendant dans aucune littérature.
Dans l´oeuvre d´un penseur aussi prodigieux que Goethe rien ne saurait être insignifiant. Tout n´y est cependant pas d´un égal attrait littéraire. Le poète semble avoir été préoccupé de ne rien laisser perdre et de conserver à la postérité ses vues sur les sujets les plus variés ; ainsi naquirent des recueils dénués de cette unité si chère à notre esthétique gréco-latine. Les Années de voyage de Wilhelm Meisler rentrent dans cette catégorie, de même que les Entretiens d´émigrés allemands, qui, rédigés en 1795, prennent leur point de départ dans les événements de l´époque, puis fournissent à Goethe l´occasion d´attribuer aux interlocuteurs qu´il met en scène des récits de faits étranges rentrant dans le domaine du psychisme. Mais en guise de couronnement, et comme pour remercier le lecteur de ne pas s´être laissé rebuter, le grand artiste a voulu lui offrir un joyau ultra-précieux, qui n´a son pendant dans aucune littérature.