
		La  Reconnaissance intérieure (Pratyabhijñâ) désigne une expérience  profonde que tout individu est à même de vivre, spontanément ou dans le  cadre d’une voie spirituelle : redécouvrir en une prise de conscience  émerveillée l’essence cachée, le « Soi » au coeur de son être, identique  à l’essence universelle. Tel est le but poursuivi par Abhinavagupta  (Xe-XIe s.)., éminent philosophe et mystique appartenant à un courant  essentiel des Tantra, le Shivaïsme du Cachemire non dualiste (VIIIe XIVe  s.). Traduits du sanskrit, langue sacrée de l’Inde, par Colette Poggi,  les quinze versets ici présentés correspondent aux « Versets de bon  augure » composés en hommage à Shiva, divinité incarnant la Conscience  cosmique.
Placés en tête de chaque chapitre, ils offrent ainsi un  avant-goût des fruits de sagesse dont la récolte ouvre la voie d’une  libération immédiate. Ils ont pour vocation de formuler en un style  poétique et imagé les intuitions fondamentales développées tout au long  de cette oeuvre philosophique majeure,dans laquelle Abhinavagupta  nourrit une controverse de haut vol avec les bouddhistes à propos de  l’existence du Soi.
Ce texte permet redécouvrir en une prise de conscience émerveillée l’essence cachée, le « Soi » au coeur de son être, identique à l’essence universelle.
Pour tous ceux qui s’intéressent à la quête du soi et à la non-dualité

La  Reconnaissance intérieure (Pratyabhijñâ) désigne une expérience  profonde que tout individu est à même de vivre, spontanément ou dans le  cadre d’une voie spirituelle : redécouvrir en une prise de conscience  émerveillée l’essence cachée, le « Soi » au coeur de son être, identique  à l’essence universelle. Tel est le but poursuivi par Abhinavagupta  (Xe-XIe s.)., éminent philosophe et mystique appartenant à un courant  essentiel des Tantra, le Shivaïsme du Cachemire non dualiste (VIIIe XIVe  s.). Traduits du sanskrit, langue sacrée de l’Inde, par Colette Poggi,  les quinze versets ici présentés correspondent aux « Versets de bon  augure » composés en hommage à Shiva, divinité incarnant la Conscience  cosmique.
Placés en tête de chaque chapitre, ils offrent ainsi un  avant-goût des fruits de sagesse dont la récolte ouvre la voie d’une  libération immédiate. Ils ont pour vocation de formuler en un style  poétique et imagé les intuitions fondamentales développées tout au long  de cette oeuvre philosophique majeure,dans laquelle Abhinavagupta  nourrit une controverse de haut vol avec les bouddhistes à propos de  l’existence du Soi.
Ce texte permet redécouvrir en une prise de conscience émerveillée l’essence cachée, le « Soi » au coeur de son être, identique à l’essence universelle.
Pour tous ceux qui s’intéressent à la quête du soi et à la non-dualité
