La crise nous apparaît comme systémique, mettant en cause les valeurs mêmes qui sous-tendent notre économie, notre enseignement, et notre organisation tant sociale que politique, voire même notre conception actuelle de la condition et de la dignité humaine. L´humanisme nous semble le noeud du problème car les évolutions sociales et politiques ont été confisquées par des conservateurs nostalgiques de l´ancien régime ou par des arrivistes qui abusent de la démocratie, qu´ils soient liés aux pouvoirs politiques, religieux ou financiers. Ensemble, ces lobbys hypnotisent les médias qui dénient à toute opinion extra-politicienne le droit de s´exprimer.