
Notre univers ne serait pas du tout ce que nous avons appris à croire.  Au-delà de ce que nous avons tous vu en images – étoiles, galaxies,  groupes de galaxies, etc. –, il existerait une « réalité cachée »,  invisible à nos yeux mais aussi – du moins pour l’instant – à nos  instruments d’observation, télescopes, satellites… De quoi s’agit-il et  pourquoi les scientifiques ont-ils aujourd’hui pareille idée en tête,  qui semble relever de la seule science-fiction ? Comment peuvent-ils  même en parler ? C’est ce que l’auteur, avec beaucoup de brio et une  pédagogie hors pair, nous fait découvrir, rappelant les apports  inattendus d’Einstein dans le domaine ! En clair, notre « univers » a beau contenir tous les objets célestes et  rayonnements connus, il ne serait, en réalité, qu’une petite partie d’un  bien plus vaste ensemble. 
Il y aurait abondance d’autres univers,  parallèles, tous faisant partie de ce qu’il est désormais convenu  d’appeler un « multivers », ou « multi-univers ». Pas moins de neuf  théories physico-mathématiques différentes, qui impliquent l’existence  d’un tel concept, sont exposées ici par Brian Greene, professeur de  physique à l’université de Columbia (États-Unis). Cet étrange objet  théorique est-il fini ? Est-il infini ? Nul ne le sait mais les  hypothèses varient selon les équations et les calculs. 
Et la  représentation même de cette fameuse « réalité cachée » est  incroyablement diverse. L’auteur, spécialiste mondialement connu pour  ses travaux sur la théorie des cordes, a un petit faible pour des  univers qui seraient tout proches du nôtre, peut-être à quelques  millimètres seulement, mais nous demeurant invisibles. Ils se  dissimuleraient en effet dans des « branes », sortes de « membranes »  liées à l’existence dans l’espace d’un nombre de dimensions au-delà des  trois auxquelles nous avons affaire dans notre vie quotidienne… Mais il existe bien d’autres hypothèses… Comment être sûrs que notre  univers ne soit pas une sorte d’hologramme, comme notre récente  compréhension des trous noirs pourrait le suggérer ? Ou que des  milliards de milliards de « bulles-univers » n’aient pas surgi lors du  Big Bang, notre univers n’en étant qu’une parmi une myriade d’autres ?  Nombre d’entre elles pouvant présenter des caractéristiques physiques  différentes. 
Cela semble incroyable mais les équations admettent  cette diversité comme solution ! Ainsi que le souligne Brian Greene, il est donc possible que nous  assistions aujourd’hui à une nouvelle révolution cosmologique et…  mentale. De même que la Terre, jadis, perdit son statut de centre du  monde, puis notre Soleil, puis notre galaxie…, notre propre univers, à  son tour, pourrait perdre son statut d’ensemble unique et central pour  ne devenir qu’un parmi d’autres. 
Une perspective bouleversante.

Notre univers ne serait pas du tout ce que nous avons appris à croire.  Au-delà de ce que nous avons tous vu en images – étoiles, galaxies,  groupes de galaxies, etc. –, il existerait une « réalité cachée »,  invisible à nos yeux mais aussi – du moins pour l’instant – à nos  instruments d’observation, télescopes, satellites… De quoi s’agit-il et  pourquoi les scientifiques ont-ils aujourd’hui pareille idée en tête,  qui semble relever de la seule science-fiction ? Comment peuvent-ils  même en parler ? C’est ce que l’auteur, avec beaucoup de brio et une  pédagogie hors pair, nous fait découvrir, rappelant les apports  inattendus d’Einstein dans le domaine ! En clair, notre « univers » a beau contenir tous les objets célestes et  rayonnements connus, il ne serait, en réalité, qu’une petite partie d’un  bien plus vaste ensemble. 
Il y aurait abondance d’autres univers,  parallèles, tous faisant partie de ce qu’il est désormais convenu  d’appeler un « multivers », ou « multi-univers ». Pas moins de neuf  théories physico-mathématiques différentes, qui impliquent l’existence  d’un tel concept, sont exposées ici par Brian Greene, professeur de  physique à l’université de Columbia (États-Unis). Cet étrange objet  théorique est-il fini ? Est-il infini ? Nul ne le sait mais les  hypothèses varient selon les équations et les calculs. 
Et la  représentation même de cette fameuse « réalité cachée » est  incroyablement diverse. L’auteur, spécialiste mondialement connu pour  ses travaux sur la théorie des cordes, a un petit faible pour des  univers qui seraient tout proches du nôtre, peut-être à quelques  millimètres seulement, mais nous demeurant invisibles. Ils se  dissimuleraient en effet dans des « branes », sortes de « membranes »  liées à l’existence dans l’espace d’un nombre de dimensions au-delà des  trois auxquelles nous avons affaire dans notre vie quotidienne… Mais il existe bien d’autres hypothèses… Comment être sûrs que notre  univers ne soit pas une sorte d’hologramme, comme notre récente  compréhension des trous noirs pourrait le suggérer ? Ou que des  milliards de milliards de « bulles-univers » n’aient pas surgi lors du  Big Bang, notre univers n’en étant qu’une parmi une myriade d’autres ?  Nombre d’entre elles pouvant présenter des caractéristiques physiques  différentes. 
Cela semble incroyable mais les équations admettent  cette diversité comme solution ! Ainsi que le souligne Brian Greene, il est donc possible que nous  assistions aujourd’hui à une nouvelle révolution cosmologique et…  mentale. De même que la Terre, jadis, perdit son statut de centre du  monde, puis notre Soleil, puis notre galaxie…, notre propre univers, à  son tour, pourrait perdre son statut d’ensemble unique et central pour  ne devenir qu’un parmi d’autres. 
Une perspective bouleversante.
