CONNEXION perm_identity Panier vide shopping_cart
CYRULNIK Boris J´aime le sport de petit niveau. Le sport et la résilience. Entretien Librairie Eklectic

J´aime le sport de petit niveau. Le sport et la résilience. Entretien

Auteur : CYRULNIK Boris
Editeur : CHERCHE MIDI éDITEUR
Nombre de pages : 87
Date de parution : 05/03/2020
Forme : Livre ISBN : 9782749165127
CHERCHE26

NEUF habituellement en stock
Prix : 10.00€

« La résilience par le sport, c´est la métamorphose du handicap auquel on ne se soumet pas, et qui nous conduit ainsi à la réparation narcissique. Au concept de "morale sportive", je préfère celui d´empathie, dans lequel je me représente le monde de l´autre. Même sans loi, quelque chose m´empêche. Dans le sport, c´est le règlement qui freine, et non le sujet lui-même. L´empathie est plus morale que le sport.
J´aime le sport de "petit niveau" parce qu´il socialise, il moralise, il produit une relation humaine, et fait naître une épopée. »
Par le prisme du sport, qu´il a pratiqué jeune adulte, Boris Cyrulnik nous entretient de la « condition humaine », avec la bienveillance qui le caractérise.
Phénomène social majeur du xxe siècle, le sport constitue à ses yeux un magnifique terrain de reconstruction. Le concept de résilience, qu´il a fait connaître, trouve dans le sport une application exemplaire.
Son approche anthropologique le conduit aussi à former l´hypothèse de la naissance des conventions de jeux dès l´avènement de la conscience de l´autre chez l´enfant, et du plaisir qui jaillira de se mesurer à lui. Ainsi, ce « protosport » de l´Homo ludens s´enracinerait dans l´être en devenir dès les premiers temps de l´humanité.


« La résilience par le sport, c´est la métamorphose du handicap auquel on ne se soumet pas, et qui nous conduit ainsi à la réparation narcissique. Au concept de "morale sportive", je préfère celui d´empathie, dans lequel je me représente le monde de l´autre. Même sans loi, quelque chose m´empêche. Dans le sport, c´est le règlement qui freine, et non le sujet lui-même. L´empathie est plus morale que le sport.
J´aime le sport de "petit niveau" parce qu´il socialise, il moralise, il produit une relation humaine, et fait naître une épopée. »
Par le prisme du sport, qu´il a pratiqué jeune adulte, Boris Cyrulnik nous entretient de la « condition humaine », avec la bienveillance qui le caractérise.
Phénomène social majeur du xxe siècle, le sport constitue à ses yeux un magnifique terrain de reconstruction. Le concept de résilience, qu´il a fait connaître, trouve dans le sport une application exemplaire.
Son approche anthropologique le conduit aussi à former l´hypothèse de la naissance des conventions de jeux dès l´avènement de la conscience de l´autre chez l´enfant, et du plaisir qui jaillira de se mesurer à lui. Ainsi, ce « protosport » de l´Homo ludens s´enracinerait dans l´être en devenir dès les premiers temps de l´humanité.