
		Paru au 16ème siècle et d’un auteur inconnu, le « Bai Zheng Fu » (Prose  de cent maladies) fut l’un des plus importants des « Zhen Jiu Ge Fu »  (littéralement « chants et proses d’acupuncture-moxibustion ») qui  constituent une littérature acupuncturale classique particulière. Des  acupuncteurs d’autrefois nous les ont légués pour transmettre  l’essentiel de leurs acquis théoriques, thérapeutiques et pratiques.
Contenant seulement 1006 caractères, le « Bai Zheng Fu » apporte un  traitement pour 98 maladies et symptômes, avec 157 points différents,  soit 67,6 % de la totalité des points des Méridiens. La plupart des  maladies et symptômes sont traités avec deux points (couples de points)  et 18 sont traités avec un seul point. Autrement dit, l’auteur de ce  texte n’emploie pas que les points les plus connus ou les plus souvent  utilisés mais aussi des points moins connus et moins utilisés. Il faut  souligner que parmi les 157 points mentionnés dans ce texte, 104 font  partie des « Te Ding Xue » (points spécifiques) comprenant les points  Shu antiques, les point de jonction-croisement (Jian Hui Xue), les  points Shu dorsaux, Mu, Xi, Luo etc. Les points sont choisis en fonction  de l’étiologie comme  en témoigne le paragraphe n° 98 de ce texte : «  Il faut d’abord examiner à fond les causes des maladies avant d’attaquer  les points. ». Cependant, certains traitements y sont surprenants. Par  exemple, pour traiter les prurits, l’auteur emploie Zhi Yin (67 V.) et  Wu Yi (15 E.) et pour traiter les palpitations : Yang Jiao (35 V.B.) et  Jie Xi (41 E.)
Le présent ouvrage ne se contente pas d’apporter uniquement la  traduction intégrale du « Bai Zheng Fu » mais également une «  récapitulation » du texte qui est, en quelque sorte, un résumé du texte  original apportant de surcroît des explications sur les maladies, les  symptômes et les points choisis (cf. l’extrait de ce prospectus). Il  faut savoir qu’on ne trouve  aucune explication dans le texte original.
De nos jours, nombreux sont les acupuncteurs chinois qui s’intéressent à  ce texte, cherchent à l’analyser et appliquent de façon intelligente et  judicieuse les traitements rapportés par le texte, comme en témoignent  les onze articles rassemblés dans la troisième partie de cet ouvrage.

Paru au 16ème siècle et d’un auteur inconnu, le « Bai Zheng Fu » (Prose  de cent maladies) fut l’un des plus importants des « Zhen Jiu Ge Fu »  (littéralement « chants et proses d’acupuncture-moxibustion ») qui  constituent une littérature acupuncturale classique particulière. Des  acupuncteurs d’autrefois nous les ont légués pour transmettre  l’essentiel de leurs acquis théoriques, thérapeutiques et pratiques.
Contenant seulement 1006 caractères, le « Bai Zheng Fu » apporte un  traitement pour 98 maladies et symptômes, avec 157 points différents,  soit 67,6 % de la totalité des points des Méridiens. La plupart des  maladies et symptômes sont traités avec deux points (couples de points)  et 18 sont traités avec un seul point. Autrement dit, l’auteur de ce  texte n’emploie pas que les points les plus connus ou les plus souvent  utilisés mais aussi des points moins connus et moins utilisés. Il faut  souligner que parmi les 157 points mentionnés dans ce texte, 104 font  partie des « Te Ding Xue » (points spécifiques) comprenant les points  Shu antiques, les point de jonction-croisement (Jian Hui Xue), les  points Shu dorsaux, Mu, Xi, Luo etc. Les points sont choisis en fonction  de l’étiologie comme  en témoigne le paragraphe n° 98 de ce texte : «  Il faut d’abord examiner à fond les causes des maladies avant d’attaquer  les points. ». Cependant, certains traitements y sont surprenants. Par  exemple, pour traiter les prurits, l’auteur emploie Zhi Yin (67 V.) et  Wu Yi (15 E.) et pour traiter les palpitations : Yang Jiao (35 V.B.) et  Jie Xi (41 E.)
Le présent ouvrage ne se contente pas d’apporter uniquement la  traduction intégrale du « Bai Zheng Fu » mais également une «  récapitulation » du texte qui est, en quelque sorte, un résumé du texte  original apportant de surcroît des explications sur les maladies, les  symptômes et les points choisis (cf. l’extrait de ce prospectus). Il  faut savoir qu’on ne trouve  aucune explication dans le texte original.
De nos jours, nombreux sont les acupuncteurs chinois qui s’intéressent à  ce texte, cherchent à l’analyser et appliquent de façon intelligente et  judicieuse les traitements rapportés par le texte, comme en témoignent  les onze articles rassemblés dans la troisième partie de cet ouvrage.
