Traduit de l´anglais par Yves Moatty.
L’homme court après le bonheur. Au plus profond de lui pourtant, même si sa quête est spirituelle, il ne peut pleinement assouvir son désir. La religion naît lorsque naît en l’homme la question première : Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ce que je suis ? L’homme veut pénétrer le mystère qui l’entoure. Ce qu’il y a avant la naissance et après la mort importe plus que le début ou la fin de l’existence. L’homme est-il ce corps qui lui sert à se pavaner, ce mental qui pense, ces sens qui s’agitent ou quelque chose d’encore plus limité ? Franchies les portes de la mort, que survit-il de son être ? Quel est cet ardent désir de vie qui semble l’emporter comme le vent emporte la feuille morte avant l’orage ? Il ne sert à rien, enseigne l’Hindouisme, de pleurer l’impermanence et la fugacité de la vie car tout homme peut à la longue s’arracher des griffes de l’illusion. En son essence la plus profonde ce “ Je ” dont l’homme s’enorgueillit est une part immortelle de Dieu.
Traduit de l´anglais par Yves Moatty.
L’homme court après le bonheur. Au plus profond de lui pourtant, même si sa quête est spirituelle, il ne peut pleinement assouvir son désir. La religion naît lorsque naît en l’homme la question première : Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ce que je suis ? L’homme veut pénétrer le mystère qui l’entoure. Ce qu’il y a avant la naissance et après la mort importe plus que le début ou la fin de l’existence. L’homme est-il ce corps qui lui sert à se pavaner, ce mental qui pense, ces sens qui s’agitent ou quelque chose d’encore plus limité ? Franchies les portes de la mort, que survit-il de son être ? Quel est cet ardent désir de vie qui semble l’emporter comme le vent emporte la feuille morte avant l’orage ? Il ne sert à rien, enseigne l’Hindouisme, de pleurer l’impermanence et la fugacité de la vie car tout homme peut à la longue s’arracher des griffes de l’illusion. En son essence la plus profonde ce “ Je ” dont l’homme s’enorgueillit est une part immortelle de Dieu.