Dans l’Antiquité, christianisme et philosophie se font face comme deux voies d’accès à la vérité : l’une, par le moyen de la foi, l’autre, par la recherche rationnelle. Les rapports du christianisme et de la philosophie sont cependant plus complexes. Les néoplatoniciens accordent une place grandissante aux éléments extra-rationnels et en viennent à ne plus considérer la raison comme la seule voie d’accès au savoir. Inversement, les chrétiens reconnaissent une certaine vérité dans la philosophie et lui accordent un rôle préliminaire dans l’acquisition de la sagesse. Souvent convaincus que la révélation biblique est la source du savoir grec, les chrétiens présentent leur religion comme la seule « vraie philosophie ». Ce livre retrace les grandes lignes d’une confrontation qui joua un rôle capital dans la formation de la doctrine chrétienne comme dans la transmission de la culture gréco-romaine. Il amène à réviser certaines idées reçues sur le christianisme et son rapport à la raison.
Dans l’Antiquité, christianisme et philosophie se font face comme deux voies d’accès à la vérité : l’une, par le moyen de la foi, l’autre, par la recherche rationnelle. Les rapports du christianisme et de la philosophie sont cependant plus complexes. Les néoplatoniciens accordent une place grandissante aux éléments extra-rationnels et en viennent à ne plus considérer la raison comme la seule voie d’accès au savoir. Inversement, les chrétiens reconnaissent une certaine vérité dans la philosophie et lui accordent un rôle préliminaire dans l’acquisition de la sagesse. Souvent convaincus que la révélation biblique est la source du savoir grec, les chrétiens présentent leur religion comme la seule « vraie philosophie ». Ce livre retrace les grandes lignes d’une confrontation qui joua un rôle capital dans la formation de la doctrine chrétienne comme dans la transmission de la culture gréco-romaine. Il amène à réviser certaines idées reçues sur le christianisme et son rapport à la raison.