
		La franc-maçonnerie moderne prend son essor au cours du dix-septième  siècle, quand des Stuart exercent le pouvoir dans les trois royaumes de  la Grande-Bretagne. Après 1689, elle se transforme sous l’effet d’une  révolution qui les force à l’exil. Alors, deux tendances sont en  rivalité plus ou moins vive. D’un côté sont donc les loges des  précurseurs stuartistes ; d’un autre côté sont celles de leurs  vainqueurs politiques, appelés hanovriens à partir de 1714.
En  appui sur des archives de l’époque, longtemps ignorées ou méconnues, cet  ouvrage retrace les différentes étapes d’un parcours qui commence sous  le règne de Jacques Ier (1603-1625) et s’achève avec la mort de  Charles-Édouard (1788).
En théorie, la politique est supposée absente des engagements maçonniques individuels ; en pratique, elle en détermine beaucoup.
On  le vérifie quand la plupart des rituels élaborés au fil des décennies  empruntent à l’Ancien Testament des scènes d’exode, d’errance et de  reconquête, pour les comparer précisément aux infortunes que subissent  les Stuart et leurs partisans.

La franc-maçonnerie moderne prend son essor au cours du dix-septième  siècle, quand des Stuart exercent le pouvoir dans les trois royaumes de  la Grande-Bretagne. Après 1689, elle se transforme sous l’effet d’une  révolution qui les force à l’exil. Alors, deux tendances sont en  rivalité plus ou moins vive. D’un côté sont donc les loges des  précurseurs stuartistes ; d’un autre côté sont celles de leurs  vainqueurs politiques, appelés hanovriens à partir de 1714.
En  appui sur des archives de l’époque, longtemps ignorées ou méconnues, cet  ouvrage retrace les différentes étapes d’un parcours qui commence sous  le règne de Jacques Ier (1603-1625) et s’achève avec la mort de  Charles-Édouard (1788).
En théorie, la politique est supposée absente des engagements maçonniques individuels ; en pratique, elle en détermine beaucoup.
On  le vérifie quand la plupart des rituels élaborés au fil des décennies  empruntent à l’Ancien Testament des scènes d’exode, d’errance et de  reconquête, pour les comparer précisément aux infortunes que subissent  les Stuart et leurs partisans.
