La plante ne se révèle jamais totalement à nos yeux. Une grande partie reste invisible. Pour la connaître tout entière, il faudrait, par une activité imaginative, la voir simultanément germer, croître, épanouir ses feuilles, fleurir et fructifier. Face à la nature vivante, la science moderne, qui s´appuie sur la physique et la chimie, et n´appréhende que des mécanismes morts, reste dans une impasse. C´est que la vie n´est pas un objet que l´on peut décomposer pour l´étudier. Si nous voulons la saisir sans la tuer, il faut d´abord que notre pensée elle-même se mette à bouger avec les formes vivantes.
La plante ne se révèle jamais totalement à nos yeux. Une grande partie reste invisible. Pour la connaître tout entière, il faudrait, par une activité imaginative, la voir simultanément germer, croître, épanouir ses feuilles, fleurir et fructifier. Face à la nature vivante, la science moderne, qui s´appuie sur la physique et la chimie, et n´appréhende que des mécanismes morts, reste dans une impasse. C´est que la vie n´est pas un objet que l´on peut décomposer pour l´étudier. Si nous voulons la saisir sans la tuer, il faut d´abord que notre pensée elle-même se mette à bouger avec les formes vivantes.