
		"La personne se constitue par l´intégration de l´expérience. Une  personne accomplie est celle qui est parvenue à mettre en accord ce qui  était en elle et ce qu´elle a rencontré dans son histoire particulière  et celle de son temps. Ayant fait de sa vie une œuvre finie, elle trouve  naturel qu´elle ait une fin.
La peur de la mort est au fond la peur  de disparaître avant d´avoir connu l´accomplissement qui est notre désir  essentiel. Quand cet accomplissement est atteint, la peur disparaît.  ´Il y a un moment, disait une vieille dame citée par je ne sais plus  quel auteur, où la mort devient un besoin.´ Elle devient une amie." On fait une esquisse pour saisir rapidement une idée. Ne sont retenus  que les traits essentiels, qui permettront de la retrouver aisément, de  la reconsidérer ou de la suggérer à d´autres. En cinquante esquisses,  l´auteur éclaire le moment historique actuel, la crise dans laquelle  nous sommes et le moyen pour tenter d´en sortir : la critique ne suffit  plus, il faut des idées neuves, en particulier une façon juste de se  représenter l´être humain et ses besoins. Avec l´aisance du pédagogue  averti, Billeter retrace la genèse de la crise, l´héritage ambigu des  Lumières et tente de faire saisir à son lecteur ce dont le sujet humain  est capable en vertu des lois de son activité. C´est de l´homme en tant  que sujet qu´il s´agit. Ces esquisses forment un essai philosophique  autant que politique. Elles s´inscrivent dans le prolongement des  travaux précédents de l´auteur, mais constituent une proposition  nouvelle, présentée avec la sobriété et la clarté dont Billeter est  coutumier. Elles remettent en cause les grandes questions  philosophiques, moins pour les saper que pour leur redonner leur pleine  valeur.

"La personne se constitue par l´intégration de l´expérience. Une  personne accomplie est celle qui est parvenue à mettre en accord ce qui  était en elle et ce qu´elle a rencontré dans son histoire particulière  et celle de son temps. Ayant fait de sa vie une œuvre finie, elle trouve  naturel qu´elle ait une fin.
La peur de la mort est au fond la peur  de disparaître avant d´avoir connu l´accomplissement qui est notre désir  essentiel. Quand cet accomplissement est atteint, la peur disparaît.  ´Il y a un moment, disait une vieille dame citée par je ne sais plus  quel auteur, où la mort devient un besoin.´ Elle devient une amie." On fait une esquisse pour saisir rapidement une idée. Ne sont retenus  que les traits essentiels, qui permettront de la retrouver aisément, de  la reconsidérer ou de la suggérer à d´autres. En cinquante esquisses,  l´auteur éclaire le moment historique actuel, la crise dans laquelle  nous sommes et le moyen pour tenter d´en sortir : la critique ne suffit  plus, il faut des idées neuves, en particulier une façon juste de se  représenter l´être humain et ses besoins. Avec l´aisance du pédagogue  averti, Billeter retrace la genèse de la crise, l´héritage ambigu des  Lumières et tente de faire saisir à son lecteur ce dont le sujet humain  est capable en vertu des lois de son activité. C´est de l´homme en tant  que sujet qu´il s´agit. Ces esquisses forment un essai philosophique  autant que politique. Elles s´inscrivent dans le prolongement des  travaux précédents de l´auteur, mais constituent une proposition  nouvelle, présentée avec la sobriété et la clarté dont Billeter est  coutumier. Elles remettent en cause les grandes questions  philosophiques, moins pour les saper que pour leur redonner leur pleine  valeur.
