C’est en Angleterre, à la fin du XIXe siècle, dans le sillage de la célèbre Loge de recherche Quatuor Coronati 2076, qu’est née « l’École Authentique », entendons par là un mouvement historiographique fondé sur l’histoire critique, l’identification et la confrontation de documents, le recoupement des sources. Les historiens français de la franc-maçonnerie ne se sont pourtant que tardivement convertis à cette approche. C’est dans cette perspective que se situe le travail méticuleux, précis et patient de Daniel Kerjan. Déjà, il y a peu, son Dictionnaire du Grand Orient de France au XVIIIe siècle, dans le sillage et avec le concours du grand Alain Le Bihan, avait fourni aux lecteurs soucieux de renseignements sûrs, un état impressionnant des loges maçonniques françaises au XVIIIe siècle. Il restait à placer ce travail pointilliste dans un cadre unifiant. C’est le but des débuts de la franc-maçonnerie de la Grande Loge au Grand Orient.
Daniel Kerjan, alliant la rigueur méthodologique à l’impartialité intellectuelle, nous livre dans Les débuts de la franc-maçonnerie de la Grande Loge au Grand Orient un récit clair, justifié pas à pas par les documents, sur les circonstances d’émergence de la grande puissance maçonnique du XVIIIe siècle, le Grand Orient de France, ou du moins de ce que, par une curieuse métonymie, on a rapidement pris l’habitude de désigner ainsi, alors que son nom original, si évocateur de son projet fondateur, était « Grande Loge Nationale de France ».
C’est en Angleterre, à la fin du XIXe siècle, dans le sillage de la célèbre Loge de recherche Quatuor Coronati 2076, qu’est née « l’École Authentique », entendons par là un mouvement historiographique fondé sur l’histoire critique, l’identification et la confrontation de documents, le recoupement des sources. Les historiens français de la franc-maçonnerie ne se sont pourtant que tardivement convertis à cette approche. C’est dans cette perspective que se situe le travail méticuleux, précis et patient de Daniel Kerjan. Déjà, il y a peu, son Dictionnaire du Grand Orient de France au XVIIIe siècle, dans le sillage et avec le concours du grand Alain Le Bihan, avait fourni aux lecteurs soucieux de renseignements sûrs, un état impressionnant des loges maçonniques françaises au XVIIIe siècle. Il restait à placer ce travail pointilliste dans un cadre unifiant. C’est le but des débuts de la franc-maçonnerie de la Grande Loge au Grand Orient.
Daniel Kerjan, alliant la rigueur méthodologique à l’impartialité intellectuelle, nous livre dans Les débuts de la franc-maçonnerie de la Grande Loge au Grand Orient un récit clair, justifié pas à pas par les documents, sur les circonstances d’émergence de la grande puissance maçonnique du XVIIIe siècle, le Grand Orient de France, ou du moins de ce que, par une curieuse métonymie, on a rapidement pris l’habitude de désigner ainsi, alors que son nom original, si évocateur de son projet fondateur, était « Grande Loge Nationale de France ».