Le Christ a guéri de nombreux humains qu’il a rencontrés. Lui qui était la «  lumière du monde  » a permis à des aveugles d’ouvrir les yeux. Lui, le Verbe, a rendu la parole à des sourds-muets. En quoi ces «  guérisons  » ont-elles consisté  ? N’ont-elles pas d’abord favorisé la prise en main par l’individu de son propre destin  ?
Peter­ Selg fait ici un lien entre ces guérisons du Nouveau Testament et la médecine anthroposophique qui fut fondée au début du 20e siècle par Rudolf Steiner. Cette nouvelle médecine est bien une tentative scientifique et spirituelle de mettre en œuvre à l’époque moderne les forces guérissantes du Christ  : elle vise d’abord à encourager le malade à progresser sur le chemin de sa destinée.
Ce livre s’adresse en premier lieu à ceux qui accompagnent des êtres malades ou en difficulté  : infirmières et soignants, travailleurs sociaux, éducateurs spécialisés, thérapeutes et médecins. Ils trouveront ici des exposés relevant de la substance intime de la quête intérieure, qui invitent à la méditation.
Mais ce livre peut également ouvrir au lecteur intéressé par l’anthroposophie de précieuses perspectives sur les intentions d’une médecine qui prend en compte le noyau spirituel de l’être humain­. De nombreuses ­paroles, méditations, images présentées ici révèlent dès leur lecture ou leur contemplation leur effet guérissant.