Au IVe siècle avant notre ère, le grand savant Aristote écrivit son ouvrage De anima (De l’âme). Ce connaisseur de la nature extérieure ne négligeait pas la connaissance de l’âme, car à cette époque-là, on ne séparait pas ces deux formes de connaissance : celle de la nature et celle de l’âme.
Avec la montée du matérialisme, la science se consacra exclusivement à l’étude des phénomènes visibles de la nature au moyen des sens et d’instruments qui les prolongent. De ce fait, elle perdit l’âme de vue, elle ne la trouvait pas avec les moyens dont elle disposait. Impuissante devant les problèmes de l’âme et de l’esprit, elle décréta que l’âme était seulement le résultat de processus physiques et physiologiques. Certains en vinrent même à proposer une « psychologie sans âme » !
Dans ces conférences, Rudolf Steiner part d’un tout autre point de vue. Il se donne pour tâche d’explorer de nouveau les voies de l’âme. Pour lui, « nous sommes de même essence que l’esprit de l’univers. Selon que nous connaîtrons notre essence propre, nous connaîtrons l’essence de l’esprit de l’univers. Ascension de l’âme vers l’esprit, c’est cela, la théosophie [ou anthroposophie]. »
C’est donc à partir de l’esprit, mais en pleine conscience que l’on parvient à la connaissance de l’âme. Par quels moyens parvenir à cette connaissance de l’âme ? Rudolf Steiner passe en revue les tendances de son époque, comme de la nôtre, à investiguer l’âme par le spiritisme, l’hypnotisme, le somnambulisme et le médiumnisme. Selon lui, ces procédés où la claire conscience est exclue ne peuvent pas fournir de connaissances sûres.
Rudolf Steiner montre que l’âme joue une fonction médiatrice entre le corps et l’esprit. Cette âme en évolution peut s’élever d’âme de désir, liée au corps, à l’âme d’amour, liée à l’esprit, par une maîtrise d’elle-même. Car l’esprit est au-delà. « Lorsque l’esprit surmonte constamment le monde des sympathies et antipathies inférieures, cela constitue une ascension de l’âme vers l’esprit. »
Au IVe siècle avant notre ère, le grand savant Aristote écrivit son ouvrage De anima (De l’âme). Ce connaisseur de la nature extérieure ne négligeait pas la connaissance de l’âme, car à cette époque-là, on ne séparait pas ces deux formes de connaissance : celle de la nature et celle de l’âme.
Avec la montée du matérialisme, la science se consacra exclusivement à l’étude des phénomènes visibles de la nature au moyen des sens et d’instruments qui les prolongent. De ce fait, elle perdit l’âme de vue, elle ne la trouvait pas avec les moyens dont elle disposait. Impuissante devant les problèmes de l’âme et de l’esprit, elle décréta que l’âme était seulement le résultat de processus physiques et physiologiques. Certains en vinrent même à proposer une « psychologie sans âme » !
Dans ces conférences, Rudolf Steiner part d’un tout autre point de vue. Il se donne pour tâche d’explorer de nouveau les voies de l’âme. Pour lui, « nous sommes de même essence que l’esprit de l’univers. Selon que nous connaîtrons notre essence propre, nous connaîtrons l’essence de l’esprit de l’univers. Ascension de l’âme vers l’esprit, c’est cela, la théosophie [ou anthroposophie]. »
C’est donc à partir de l’esprit, mais en pleine conscience que l’on parvient à la connaissance de l’âme. Par quels moyens parvenir à cette connaissance de l’âme ? Rudolf Steiner passe en revue les tendances de son époque, comme de la nôtre, à investiguer l’âme par le spiritisme, l’hypnotisme, le somnambulisme et le médiumnisme. Selon lui, ces procédés où la claire conscience est exclue ne peuvent pas fournir de connaissances sûres.
Rudolf Steiner montre que l’âme joue une fonction médiatrice entre le corps et l’esprit. Cette âme en évolution peut s’élever d’âme de désir, liée au corps, à l’âme d’amour, liée à l’esprit, par une maîtrise d’elle-même. Car l’esprit est au-delà. « Lorsque l’esprit surmonte constamment le monde des sympathies et antipathies inférieures, cela constitue une ascension de l’âme vers l’esprit. »