
		Son long bec et sa tête d´ibis en ont fait l´un des plus identifiables,  et de là l´un des plus populaires hors des cercles égyptologiques, de  tous les dieux de la mythologie. Et il le mérite, car Thot est un dieu  bienveillant pour les hommes, à qui il a enseigné le langage et  l´écriture, et qu´il a initiés à toutes les sciences. Fixant de son pas  régulier la valeur de la coudée royale, référence et mesure de toute  construction sacrée, il est le maître de l´espace.
Le grand public le  connaît peut-être un peu moins sous son aspect simiesque, mais c´est  encore lui qui, sous l´apparence d´un babouin cynocéphale, rythme les  heures et se fait maître du temps.
Mais la mythologie de Thot est  beaucoup plus riche encore : il est, de tous les dieux du panthéon  égyptien, le premier et presque le seul à prendre parti pour le jeune  Horus orphelin, revendiquant l´héritage de son père Osiris assassiné par  son frère Seth.
Et les hommes lui doivent une fière chandelle  lorsque, estimant que la punition a été suffisamment sévère, c´est lui  qui fait cesser le massacre, par la terrifiante déesse lionne Sekhmet,  de l´humanité coupable de s´être révoltée contre les dieux.
Thot  prend même une dimension de principe créateur dans la cosmogonie de sa  ville de Moyenne Egypte Hermopolis, dont il ne subsiste aujourd´hui que  de rares et bien malheureuses ruines.
Mais Thot n´est pas seulement  un personnage d´une mythologie ramenée à ses dimensions pittoresques.  Les anciens Egyptiens estimaient que qui était capable de déchiffrer ses  arcanes accédait au secret de la Vie. Cela serait-il moins vrai  aujourd´hui ? Le parti pris de ce livre est de considérer que ce  symbolisme est toujours vivant, riche d´enseignements dont nous pouvons  toujours faire notre miel.
Par l´originalité de son approche fondée  sur les meilleures traductions d´écrits égyptiens connus (Textes des  Pyramides et Textes des Sarcophages) ou moins connus, l´ouvrage de  Didier Michaud intéressera les égyptologues et historiens des religions,  et captivera les quêteurs de symbole et de spiritualité.

Son long bec et sa tête d´ibis en ont fait l´un des plus identifiables,  et de là l´un des plus populaires hors des cercles égyptologiques, de  tous les dieux de la mythologie. Et il le mérite, car Thot est un dieu  bienveillant pour les hommes, à qui il a enseigné le langage et  l´écriture, et qu´il a initiés à toutes les sciences. Fixant de son pas  régulier la valeur de la coudée royale, référence et mesure de toute  construction sacrée, il est le maître de l´espace.
Le grand public le  connaît peut-être un peu moins sous son aspect simiesque, mais c´est  encore lui qui, sous l´apparence d´un babouin cynocéphale, rythme les  heures et se fait maître du temps.
Mais la mythologie de Thot est  beaucoup plus riche encore : il est, de tous les dieux du panthéon  égyptien, le premier et presque le seul à prendre parti pour le jeune  Horus orphelin, revendiquant l´héritage de son père Osiris assassiné par  son frère Seth.
Et les hommes lui doivent une fière chandelle  lorsque, estimant que la punition a été suffisamment sévère, c´est lui  qui fait cesser le massacre, par la terrifiante déesse lionne Sekhmet,  de l´humanité coupable de s´être révoltée contre les dieux.
Thot  prend même une dimension de principe créateur dans la cosmogonie de sa  ville de Moyenne Egypte Hermopolis, dont il ne subsiste aujourd´hui que  de rares et bien malheureuses ruines.
Mais Thot n´est pas seulement  un personnage d´une mythologie ramenée à ses dimensions pittoresques.  Les anciens Egyptiens estimaient que qui était capable de déchiffrer ses  arcanes accédait au secret de la Vie. Cela serait-il moins vrai  aujourd´hui ? Le parti pris de ce livre est de considérer que ce  symbolisme est toujours vivant, riche d´enseignements dont nous pouvons  toujours faire notre miel.
Par l´originalité de son approche fondée  sur les meilleures traductions d´écrits égyptiens connus (Textes des  Pyramides et Textes des Sarcophages) ou moins connus, l´ouvrage de  Didier Michaud intéressera les égyptologues et historiens des religions,  et captivera les quêteurs de symbole et de spiritualité.
