
		Se fondant sur l’étude attentive des Carnets de Léonard de Vinci  (1452-1519), Fritjof Capra se propose dans cet ouvrage de mettre en  perspective les apports scientifiques du grand génie de la Renaissance  et la puissance de sa méthode, qu’il évalue à l’aune de la pensée  scientifique actuelle.
 Sa vie durant, Léonard n’a cessé dans ses  abondants Carnets d’exposer, d’affiner et d’étayer ses investiga -  tions, mais le temps lui a manqué pour organiser de manière systématique  ce que, pourtant, il concevait comme une vision cohérente et  unificatrice des phé - no mènes naturels, radicalement différente de  celles qu’allaient développer Galilée, Descartes ou Newton. Ses études  sur les formes et les structures animées et inanimées – géométrie,  architecture, anatomies humai ne, animale et végétale, mécanique,  hydraulique… – ont à la fois nourri sa peinture et inauguré une  conception de l’observation de la nature empirique et systématique qui  nous est aujourd’hui familière.
 Cinq siècles plus tard, en effet, la  science de Newton a clairement révélé ses limites et la représentation  mécaniste du monde chère à Descartes a cédé la place à une approche  holistique et écologique qui n’est pas très éloignée de celle de  Léonard. Nous commençons donc seulement à apprécier pleinement la portée  de ses travaux scientifiques et leur réelle actualité.
 Cet ouvrage constitue la première synthèse en langue française de l’oeuvre scientifique de Léonard de Vinci.

Se fondant sur l’étude attentive des Carnets de Léonard de Vinci  (1452-1519), Fritjof Capra se propose dans cet ouvrage de mettre en  perspective les apports scientifiques du grand génie de la Renaissance  et la puissance de sa méthode, qu’il évalue à l’aune de la pensée  scientifique actuelle.
 Sa vie durant, Léonard n’a cessé dans ses  abondants Carnets d’exposer, d’affiner et d’étayer ses investiga -  tions, mais le temps lui a manqué pour organiser de manière systématique  ce que, pourtant, il concevait comme une vision cohérente et  unificatrice des phé - no mènes naturels, radicalement différente de  celles qu’allaient développer Galilée, Descartes ou Newton. Ses études  sur les formes et les structures animées et inanimées – géométrie,  architecture, anatomies humai ne, animale et végétale, mécanique,  hydraulique… – ont à la fois nourri sa peinture et inauguré une  conception de l’observation de la nature empirique et systématique qui  nous est aujourd’hui familière.
 Cinq siècles plus tard, en effet, la  science de Newton a clairement révélé ses limites et la représentation  mécaniste du monde chère à Descartes a cédé la place à une approche  holistique et écologique qui n’est pas très éloignée de celle de  Léonard. Nous commençons donc seulement à apprécier pleinement la portée  de ses travaux scientifiques et leur réelle actualité.
 Cet ouvrage constitue la première synthèse en langue française de l’oeuvre scientifique de Léonard de Vinci.
