
		Stephen  Jourdain nous apprend à naître à nous-même, à ne jamais nous perdre  dans un pseudo-réel illusoire ou fictif que nous prenons pour la réalité  quotidienne. Il nous enseigne surtout la possibilité d’être  inaltérablement en recul par rapport à notre identité, sans pour autant  récuser les couleurs de la vie. C’est paradoxalement de cette distance à  soi que jaillit la personne humaine dans sa plénitude suprême.
 La « bonne nouvelle » qu’il délivre exige à la fois un regard d’enfant et une vigilance de tous les instants.
 Il est impératif de « veiller », de laisser brûler le « je  suis » fondamental sans l’abandonner jamais dans les cendres de ses  attributs.
Jean-Louis Accarias

Stephen  Jourdain nous apprend à naître à nous-même, à ne jamais nous perdre  dans un pseudo-réel illusoire ou fictif que nous prenons pour la réalité  quotidienne. Il nous enseigne surtout la possibilité d’être  inaltérablement en recul par rapport à notre identité, sans pour autant  récuser les couleurs de la vie. C’est paradoxalement de cette distance à  soi que jaillit la personne humaine dans sa plénitude suprême.
 La « bonne nouvelle » qu’il délivre exige à la fois un regard d’enfant et une vigilance de tous les instants.
 Il est impératif de « veiller », de laisser brûler le « je  suis » fondamental sans l’abandonner jamais dans les cendres de ses  attributs.
Jean-Louis Accarias
