Écrit en 1965, trois ans avant la mort accidentelle de Thomas Merton, Le temps des fêtes est un exemple de l´esprit dans lequel doivent être reçus et compris les textes sur la liturgie promulgués par Vatican II. Thomas Merton porte sur eux le regard du contemplatif et y trouve l’écho de son aspiration à une vie totalement unifiée dans la contemplation du mystère pascal du Christ. À travers une méditation sur l’année liturgique, ce livre aborde les fêtes et les mystères célébrés comme un chemin d´intériorité. Quel est le but de la liturgie, sinon de baptiser notre regard? Sans cette intériorisation, la «participation active» demandée par le renouveau liturgique demeurera de l’activisme, tandis que la «forme extraordinaire» alimentera un nouveau formalisme. L’actualisation du patrimoine liturgique doit aller de pair avec un ressourcement spirituel. C’est à cette tâche, toujours à faire, qu’invite ce livre, actuel parce qu’enraciné dans l’essentiel.
Écrit en 1965, trois ans avant la mort accidentelle de Thomas Merton, Le temps des fêtes est un exemple de l´esprit dans lequel doivent être reçus et compris les textes sur la liturgie promulgués par Vatican II. Thomas Merton porte sur eux le regard du contemplatif et y trouve l’écho de son aspiration à une vie totalement unifiée dans la contemplation du mystère pascal du Christ. À travers une méditation sur l’année liturgique, ce livre aborde les fêtes et les mystères célébrés comme un chemin d´intériorité. Quel est le but de la liturgie, sinon de baptiser notre regard? Sans cette intériorisation, la «participation active» demandée par le renouveau liturgique demeurera de l’activisme, tandis que la «forme extraordinaire» alimentera un nouveau formalisme. L’actualisation du patrimoine liturgique doit aller de pair avec un ressourcement spirituel. C’est à cette tâche, toujours à faire, qu’invite ce livre, actuel parce qu’enraciné dans l’essentiel.