"Aux origines de la franc-maçonnerie, il n´existait que deux grades, Apprenti et Compagnon. Puis, vers 1730, et sans que l´on sache trop comment cela s´est fait, le grade de Maître fut créé, essentiellement par dédoublement du grade de Compagnon. Celui-ci fut ainsi amputé d´une partie de son contenu, et il ne lui est resté que ce qui constituait le prolongement de celui d´Apprenti. Le degré de Compagnon a alors eu du mal à reconquérir sa place ; il est resté jusqu´à nos jours un degré mal aimé, mal compris et, par voie de conséquence, un degré délaissé.
Pourtant, au fil des siècles, il a évolué, acquis son autonomie et une réelle profondeur initiatique, tout particulièrement dans le Rite Écossais Ancien et Accepté (RÉAA). L´objectif de cet ouvrage est de mettre celle-ci en évidence en explorant les différents thèmes proposés par ce qui est devenu un degré «écossais» au riche contenu - ce qui, à notre connaissance, n´avait pas encore été fait.
Dans la continuité de l´ouvrage sur l´Apprenti (La Première Lettre tome 1 : L´Apprenti au Rite Écossais Ancien et Accepté, Éditions du Rocher, 2005), celui sur le Compagnon comprend trois parties. Les deux premières présentent l´initiation et la symbolique du grade au Rite Écossais Ancien et Accepté avec, comme direction générale : «À l´Apprenti, l´émotion ; au Compagnon, la réflexion.» La troisième partie montre comment, depuis les premières huttes de branchages, l´aspect sacré de l´acte de construire est né, s´est propagé et s´est transmis à la franc-maçonnerie spéculative par le biais des loges anglaises et écossaises."
"Aux origines de la franc-maçonnerie, il n´existait que deux grades, Apprenti et Compagnon. Puis, vers 1730, et sans que l´on sache trop comment cela s´est fait, le grade de Maître fut créé, essentiellement par dédoublement du grade de Compagnon. Celui-ci fut ainsi amputé d´une partie de son contenu, et il ne lui est resté que ce qui constituait le prolongement de celui d´Apprenti. Le degré de Compagnon a alors eu du mal à reconquérir sa place ; il est resté jusqu´à nos jours un degré mal aimé, mal compris et, par voie de conséquence, un degré délaissé.
Pourtant, au fil des siècles, il a évolué, acquis son autonomie et une réelle profondeur initiatique, tout particulièrement dans le Rite Écossais Ancien et Accepté (RÉAA). L´objectif de cet ouvrage est de mettre celle-ci en évidence en explorant les différents thèmes proposés par ce qui est devenu un degré «écossais» au riche contenu - ce qui, à notre connaissance, n´avait pas encore été fait.
Dans la continuité de l´ouvrage sur l´Apprenti (La Première Lettre tome 1 : L´Apprenti au Rite Écossais Ancien et Accepté, Éditions du Rocher, 2005), celui sur le Compagnon comprend trois parties. Les deux premières présentent l´initiation et la symbolique du grade au Rite Écossais Ancien et Accepté avec, comme direction générale : «À l´Apprenti, l´émotion ; au Compagnon, la réflexion.» La troisième partie montre comment, depuis les premières huttes de branchages, l´aspect sacré de l´acte de construire est né, s´est propagé et s´est transmis à la franc-maçonnerie spéculative par le biais des loges anglaises et écossaises."