« Je parlais de bilan, le terme n’est peut être pas vraiment congru en  cette occurrence précise. Je préférerai en définitive parler  d’ouverture. De hungrvaka comme disaient les Islandais au XIIe siècle de  Mise en appétit (éveille-faim serait le rendu littéral). Parce qu’il  faut enfin, résolument, les percer, les fameuses brumes du Nord. » Régis  Boyer a consacré toute sa vie et sa carrière à la diffusion des lettres  et de la culture scandinaves. Une oeuvre abondante – études et  traductions – atteste du fait. Ce travail a été entrepris selon une  double orientation : d’une part, divulguer, faire connaître les domaines  danois, islandais, norvégien et suédois; d’autre part, et peutêtre  surtout, démythifier, démystifier ces questions qui, pour des raisons  difficiles à élucider, suscitent, chez nous, des erreurs à la fois  grossières et tenaces.
 Après quelques études d’ensemble dont le propos est plutôt  de vulgariser et de suggérer quelques ouvertures, viennent quelques  entrées sur les dieux et les êtres surnaturels. Quelques-unes seulement :  les ouvrages théoriques énumérés dans la bibliographie fournissent  largement les renseignements globaux. Un article est réservé au culte et  quelques mythes sont présentés parmi les plus méconnus ou bien les plus  fondamentaux parce qu’ils traduisent exactement la mentalité  scandinave. Suivent deux études de méthodologie qui permettent de voir  où se situe Régis Boyer.

« Je parlais de bilan, le terme n’est peut être pas vraiment congru en  cette occurrence précise. Je préférerai en définitive parler  d’ouverture. De hungrvaka comme disaient les Islandais au XIIe siècle de  Mise en appétit (éveille-faim serait le rendu littéral). Parce qu’il  faut enfin, résolument, les percer, les fameuses brumes du Nord. » Régis  Boyer a consacré toute sa vie et sa carrière à la diffusion des lettres  et de la culture scandinaves. Une oeuvre abondante – études et  traductions – atteste du fait. Ce travail a été entrepris selon une  double orientation : d’une part, divulguer, faire connaître les domaines  danois, islandais, norvégien et suédois; d’autre part, et peutêtre  surtout, démythifier, démystifier ces questions qui, pour des raisons  difficiles à élucider, suscitent, chez nous, des erreurs à la fois  grossières et tenaces.
 Après quelques études d’ensemble dont le propos est plutôt  de vulgariser et de suggérer quelques ouvertures, viennent quelques  entrées sur les dieux et les êtres surnaturels. Quelques-unes seulement :  les ouvrages théoriques énumérés dans la bibliographie fournissent  largement les renseignements globaux. Un article est réservé au culte et  quelques mythes sont présentés parmi les plus méconnus ou bien les plus  fondamentaux parce qu’ils traduisent exactement la mentalité  scandinave. Suivent deux études de méthodologie qui permettent de voir  où se situe Régis Boyer.
